Jean-Louis Lahaye signe pour trois nouveaux «Sur les traces de…» (RTBF)

Jean-Louis Lahaye signe pour trois nouveaux «Sur les traces de…» (RTBF)
Pierre Bertinchamps Journaliste

Bon bilan pour le magazine d’Histoire en prime time de la RTBF. Jean-Louis Lahaye reviendra déjà à la rentrée, sur les traces de Godefroy de Bouillon.

Le pari était osé pour le service public. Mettre en prime time un programme qui parle d’Histoire sans être trop pompant, un peu à la façon de Stéphane Bern sur France 2, n’était pas gagné d’avance.

Pourtant «Sur les traces de…» a permis aussi de redonner des couleurs aux soirées du vendredi de La Une.

Incontournable pour le service public

«On se doutait que sur Victor Hugo, ce serait plus difficile (ndlr : 177.000 téléspectateurs et 11,4 % de PdM le 6 juin dernier sur La Une), mais on venait de très haut avec le numéro consacré à Patton, avec plus de 300.000 personnes. C’était énorme !», se réjouit Jean-Louis Lahaye. «En moyenne, nous sommes un point au-dessus de la moyenne de la tranche.»

Les soirées du vendredi sur La Une attirent un peu plus de 13 % du public. «Sur les traces de…» fait 14,1 % de parts de marché. «C’est une émission qui est incontournable pour un service public.»

La séquence qui fait polémique

L’émission est reconduite pour une deuxième saison de trois émissions (un peu moins que les 4 annoncées, par saison, lors de la conférence de presse de septembre dernier). «On ne changera rien», confie Lahaye. «Le côté « sexo » sera toujours là».

C’est la partie du magazine qui fait le plus réagir les téléspectateurs. «C’est aussi le plus polémique, mais avec un personnage comme Victor Hugo, on ne pouvait pas passer à côté de cette facette de sa vie. Et du temps de Napoléon, le sexe faisait encore plus de victimes que la guerre !»

D’ailleurs,en grand romantique, s’il y a une personnalité que Jean-Louis Lahaye rêve de raconter, c’est Casanova…

Godefroy et les mythes de Belgique

Pour la suite, c’est un «Sur les traces de Godefroy deBouillon» qui est en préparation pour l’automne. Là, on va remonter jusqu’au XIe siècle et le temps des Croisades.

«Et là aussi du temps des Croisés, le sexe avait de l’importance», enchérit l’animateur. «Plus sérieusement, plus on avance dans la préparation des émissions, plus on se rend compte que pas mal de personnes sont passées par le territoire (actuel) de la Belgique, mais on va aussi parler de mythes belges», termine Jean-Louis Lahaye.

Deux autres numéros seront proposés jusqu’en juin 2016.

Pierre Bertinchamps

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