Un an après sa 4e place, notre représentante au Concours Eurovision 2017 amorce un retour sur la scène musicale, et un premier album est en préparation.
Un an après un parcours sans faute à l’Eurovision, où Blanche offre à la Belgique une très belle 4e place avec 363 points (108 points du jury et 255 des téléspectateurs). Les choses bougent pour la Bruxelloise qui vient de faire un retour remarqué sur le scène du Botanique.
De bon augure pour un album qui est toujours en préparation. Mais qu’on annonce imminent.
Comment s’est passée cette année post-Eurovision ?
J’ai pas mal chanté dans les festivals. Je me suis remis à l’écriture de chansons. Et là, cette dernière semaine on a préparé le concert aux Nuits du Botanique.
Vous préparez votre album ?
Exactement. Ça fait des mois que je travaille dessus. On est aussi sur le single qui va sortir pour lancer l’album, et le clip. Tout se met en place… D’un côté, on a eu envie de profiter de l’engouement après l’Eurovision. De l’autre, on veut aussi prendre le temps qu’il faut pour bien réfléchir à ce qu’on fait.
Qu’est-ce qui a le plus changé votre vie ? «The Voice Belgique» ou l’Eurovision ?
Ah… dans la logique des choses sans «The Voice», je ne serais pas partie pour représenter la Belgique à Kiev. Avant l’Eurovision, je travaillais déjà avec PIAS, et eux m’ont aidé aussi dans cette aventure-là. Si je suis en contact avec Pierre Dumoulin et d’autres gens qui participent à l’écriture de mes chansons, c’est aussi grâce à eux. Mais dans la création artistique, ce n’est pas l’Eurovision qui m’a aidé. Par contre, c’était une belle vitrine. On n’aurait pas autant parlé de moi… J’ai pu me créer un public.
Vous ne craignez pas l’étiquette que l’on risque de vous coller ?
Il n’y a rien à faire, à la sortie du prochain single, on va le rappeler. Et puis, ce n’est pas une honte. À moi aussi de prouver que mes chansons et mon univers sont au-delà de l’Eurovision. J’ai terminé 4e, et le titre a bien fonctionné, c’est normal qu’on le prenne en référence.
Qu’y a-t-il dans vos concerts ?
On peut y découvrir des titres en exclusivité. Je fais juste une reprise. Pour en savoir plus, il faut venir ! (rires) (Blanche sera aux Francofolies de Spa, le dimanche 22 juillet, NDLR) Le Botanique était complet, mais j’ai d’autres concerts de prévus cet automne, et à l’étranger aussi.
Une date pour la sortie ?
Pas encore… On a les chansons, et le plus difficle maintenant est de faire un choix et le bon.
Vous étiez beaucoup en connexion avec vos amies, à Kiev. Elles en pensent quoi de la suite ?
Il y en a deux qui viennent me voir pour mon premier concert. Elles me soutiennent à fond, et elles sont toujours aussi contentes pour moi…
Entretien : Pierre Bertinchamps
Revivez la prestation de Blanche à l’Eurovision 2017 :
Un single qui va ressembler à ce que vous avez proposé à l’Eurovision ?
Non, ce sera très différent. La manière de chanter sera tout autre. Pour «City Lights», je chantais très bas, alors qu’ici, ce sera plutôt haut. L’univers ne sera pas le même non plus. Bien sûr, il y aura toujours mon petit côté «dark pop».
Avec le recul, c’est un bon souvenir ?
Bien sûr. C’était un peu de l’ordre de l’irréel, mais c’était super.
Et le retour à la réalité ?
En fait, je parle d’irréel, mais ma vie à côté était tout à fait la réalité ! Toute l’année, j’étais à l’école, au mouvement de jeunesse… Je combinais les trois, donc, c’était la vie d’une ado comme les autres. J’ai presque envie de dire que ces quinze jours à l’Eurovision, c’était un peu comme partir en vacances !
Les rencontres à Kiev ont eu une influence sur votre univers musical ?
La chose qui est différente, c’est qu’avant l’Eurovision, je n’écrivais pas. J’avais juste participé à l’écriture du texte de «City Lights», avec Pierre Dumoulin. Maintenant, je compose aussi, mais je ne sais pas si ça vient de là. L’Eurovision n’a pas vraiment été une aventure musicale pour moi, c’était plus un show. L’influence est assez minime.
Vous allez regarder le programme, cette année ?
Oui, bien sûr. J’adore la chanson de Sennek, «A Matter of Time». L’an dernier, la Belgique était très attendue, et je suis contente de voir que la relève est assurée. (rires)
Vous avez gardé des contacts avec les fans de l’Eurovision ?
Ils me suivent toujours, et je reçois plein de messages sur les réseaux sociaux. Des personnes qui ne m’ont jamais parlé mais qui me félicitent pour ma 4e place.
Qu’est-ce qui a le plus changé votre vie ? «The Voice Belgique» ou l’Eurovision ?
Ah… dans la logique des choses sans «The Voice», je ne serais pas partie pour représenter la Belgique à Kiev. Avant l’Eurovision, je travaillais déjà avec PIAS, et eux m’ont aidé aussi dans cette aventure-là. Si je suis en contact avec Pierre Dumoulin et d’autres gens qui participent à l’écriture de mes chansons, c’est aussi grâce à eux. Mais dans la création artistique, ce n’est pas l’Eurovision qui m’a aidé. Par contre, c’était une belle vitrine. On n’aurait pas autant parlé de moi… J’ai pu me créer un public.
Vous ne craignez pas l’étiquette que l’on risque de vous coller ?
Il n’y a rien à faire, à la sortie du prochain single, on va le rappeler. Et puis, ce n’est pas une honte. À moi aussi de prouver que mes chansons et mon univers sont au-delà de l’Eurovision. J’ai terminé 4e, et le titre a bien fonctionné, c’est normal qu’on le prenne en référence.
Qu’y a-t-il dans vos concerts ?
On peut y découvrir des titres en exclusivité. Je fais juste une reprise. Pour en savoir plus, il faut venir ! (rires) (Blanche sera aux Francofolies de Spa, le dimanche 22 juillet, NDLR) Le Botanique était complet, mais j’ai d’autres concerts de prévus cet automne, et à l’étranger aussi.
Une date pour la sortie ?
Pas encore… On a les chansons, et le plus difficle maintenant est de faire un choix et le bon.
Vous étiez beaucoup en connexion avec vos amies, à Kiev. Elles en pensent quoi de la suite ?
Il y en a deux qui viennent me voir pour mon premier concert. Elles me soutiennent à fond, et elles sont toujours aussi contentes pour moi…
Entretien : Pierre Bertinchamps
Revivez la prestation de Blanche à l’Eurovision 2017 :