[Eurovision 2016] Amir : «Je voudrais que les Français soient fiers de moi»

[Eurovision 2016] Amir : «Je voudrais que les Français soient fiers de moi»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Ce samedi soir, Amir va défendre les couleurs de la France à l’Eurovision. Le Français est favori et pourrait décrocher le Grand-Prix. Télépro l’a rencontré quelques heures avant sa prestation.

 

Comment vous sentez-vous à quelques heures de l’Eurovision ?

Totalement emballé par cette atmosphère. Nous sommes dans une espèce de tourbillon magique. On fait ce que l’on aime, à une échelle internationale. On a l’attention de tout le monde. Les médias parlent de notre chanson. Pour un artiste, c’est merveilleux à vivre. Le côté concours est quelque chose dont la plupart des candidats font abstraction, je trouve, même s’ils essaient de perfectionner leur mise en scène et leur travail de scène. Et c’est normal, on a aussi un pays à défendre. Mais, malgré tout, on vient pour s’amuser en tant qu’artiste qui participe à un grand concert. On vient célébrer l’Eurovision, pas sur un champ de bataille.

C’est ça votre French Touch : ne pas avoir de mise en scène tape à l’oeil ?

Je maintiens qu’il s’agit d’une erreur de jugement. Si on veut promouvoir la francophonie à l’extérieur, et c’est le but de l’Eurovision, cette chanson qui a un titre en français et juste deux phrases dans le refrain en anglais, a permis au monde entier de comprendre la chanson et le message qu’elle contient. En terme d’exportation, c’est une stratégie brillante. Au final, c’est la chanson la plus regardée de l’Eurovision sur Youtube, et c’est le titre de l’Eurovision le plus téléchargé en Europe. C’est plutôt une victoire qu’une défaite.

Les Belges pourront voter pour vous, ce soir. Donnez-nous l’envie de le faire…

Comme on ne peut pas voter pour son propre pays, je proposerai de l’entraide entre deux pays voisins qui s’entendent bien, à part les blagues que l’on va mettre de côté… (Rires) Essayons de créer une sorte de fraternité dans les pays limitrophophes à l’Ouest. Ce serait bon d’avoir un bloc, comme en Scandinavie, dans les Blakans, etc…

Entretien depuis Stockholm : Pierre Bertinchamps

Evidemment. Je considère ça comme une chance incroyable. Et si en plus, ça me garantit d’avoir davantage de choses à faire dans la milieu de la musique, je suis évidemment partant.

Vous serez le 27 mai sur le «NRJ Music Tour», à l’Ancienne Belgique (Bruxelles). Qu’allez-vous proposer au public belge ?

Je chanterai des titres de mon album. C’est la grande image et le tableau général. Les Belges ne me connaissent pas encore très bien, ce sera l’occasion. Le public jeune m’a déjà un peu suivi dans «The Voice». Je vais découvrir les Belges.

La réaction du Ministre de la Francophonie contre «J’ai cherché» vous a surpris ?

Je maintiens qu’il s’agit d’une erreur de jugement. Si on veut promouvoir la francophonie à l’extérieur, et c’est le but de l’Eurovision, cette chanson qui a un titre en français et juste deux phrases dans le refrain en anglais, a permis au monde entier de comprendre la chanson et le message qu’elle contient. En terme d’exportation, c’est une stratégie brillante. Au final, c’est la chanson la plus regardée de l’Eurovision sur Youtube, et c’est le titre de l’Eurovision le plus téléchargé en Europe. C’est plutôt une victoire qu’une défaite.

Les Belges pourront voter pour vous, ce soir. Donnez-nous l’envie de le faire…

Comme on ne peut pas voter pour son propre pays, je proposerai de l’entraide entre deux pays voisins qui s’entendent bien, à part les blagues que l’on va mettre de côté… (Rires) Essayons de créer une sorte de fraternité dans les pays limitrophophes à l’Ouest. Ce serait bon d’avoir un bloc, comme en Scandinavie, dans les Blakans, etc…

Entretien depuis Stockholm : Pierre Bertinchamps

Non, pas du tout. Je crois en ma chanson et en l’Eurovision. La France avait peut-être perdu l’espoir à cause des résultats des chansons envoyées dernièrement. J’ai écris «J’ai cherché» et j’y crois profondément. Donc je ne peux pas.y voir le côté «casse geule». Si j’aime le titre, les autres devraient l’aimer aussi. Et on n’a pas eu tort sur ce coup-là. Cette chanson, je la défends de tout mon coeur. Et il y a un engouement sans précédent autour de la candidature française à l’Eurovision. Je reconnais avoir réfléchi un peu avant de décider de prendre part au Concours. Ma seule interrogation était de mettre en péril mon côté de création. Je sors de «The Voice» et d’un autre projet de reprises, le public pourrait se dire qu’Amir ne sait pas exister sans une grosse structure, alors que j’ai un album. J’ai mis une condition : laisser sortir le titre comme prévu pour que le public et les médias le découvre en toute neutralité, et on annoncera ensuite que c’est le choix pour l’Eurovision.

Vous êtes hyper-favori, la pression est décuplée ?

On me parle souvent de cette pression de l’Eurovision, et je peux comprendre qu’il y a des attentes. Ce qui me vient à l’esprit quand on me dit que je suis favori, c’est «travaille dur pour montrer que tu en es capable». Il faut pouvoir délivrer la marchandise ! Ce qui me pousse à donner plus de moi-même. L’effort aussi à faire, c’est aller au-delà de ses sensations de facilité et essayer de me dire que tout le monde est là pour gagner, et tout va se juger sur une prestation live, le 14 mai. À moi de peaufiner et de perfectionner, car la concurrence est dure.

En cas de victoire, vous allez assumer la casquette ?

Evidemment. Je considère ça comme une chance incroyable. Et si en plus, ça me garantit d’avoir davantage de choses à faire dans la milieu de la musique, je suis évidemment partant.

Vous serez le 27 mai sur le «NRJ Music Tour», à l’Ancienne Belgique (Bruxelles). Qu’allez-vous proposer au public belge ?

Je chanterai des titres de mon album. C’est la grande image et le tableau général. Les Belges ne me connaissent pas encore très bien, ce sera l’occasion. Le public jeune m’a déjà un peu suivi dans «The Voice». Je vais découvrir les Belges.

La réaction du Ministre de la Francophonie contre «J’ai cherché» vous a surpris ?

Je maintiens qu’il s’agit d’une erreur de jugement. Si on veut promouvoir la francophonie à l’extérieur, et c’est le but de l’Eurovision, cette chanson qui a un titre en français et juste deux phrases dans le refrain en anglais, a permis au monde entier de comprendre la chanson et le message qu’elle contient. En terme d’exportation, c’est une stratégie brillante. Au final, c’est la chanson la plus regardée de l’Eurovision sur Youtube, et c’est le titre de l’Eurovision le plus téléchargé en Europe. C’est plutôt une victoire qu’une défaite.

Les Belges pourront voter pour vous, ce soir. Donnez-nous l’envie de le faire…

Comme on ne peut pas voter pour son propre pays, je proposerai de l’entraide entre deux pays voisins qui s’entendent bien, à part les blagues que l’on va mettre de côté… (Rires) Essayons de créer une sorte de fraternité dans les pays limitrophophes à l’Ouest. Ce serait bon d’avoir un bloc, comme en Scandinavie, dans les Blakans, etc…

Entretien depuis Stockholm : Pierre Bertinchamps

Le ressenti était différent pour «The Voice». J’étais là pour défendre mon projet personnel et ma carrière. J’avais le contôle et je subissais les conséquences si ça fonctionnait bien ou moins bien. Quand je viens représenter mon pays à l’Eurovision, j’ai l’impression d’avoir une responsabilité plus importante. Et je voudrais ne pas décevoir les autres. J’évite de prendre des risques et de mettre en péril ma nation qui me soutient. Je ne veux pas entâcher notre image à l’étranger. C’est en plus un concours très regardé, et je voudrais que les Français soient fiers de ce qu’ils vont voir sur scène.

C’était votre idée de faire l’Eurovision?

C’était ni mon idée, ni celle de la délégation française menée par France 2. C’est parti d’un café avec Edoardo Grassi, qui est devenu chef de la délégation française. Je lui dis que j’ai un album en finalisation. On parle Eurovision et de mon album. Edoardo écoute les titres. Mon single-phare doit sortir en décembre ou en janvier. Il me demande s’il peut proposer le titre à France 2 pour l’Eurovision. J’ai été surpris parce que je n’avais pas prévu d’intégrer l’Eurovision à ma carrière,

Le côté «casse-geule» de l’Eurovision vous faisait peur ?

Non, pas du tout. Je crois en ma chanson et en l’Eurovision. La France avait peut-être perdu l’espoir à cause des résultats des chansons envoyées dernièrement. J’ai écris «J’ai cherché» et j’y crois profondément. Donc je ne peux pas.y voir le côté «casse geule». Si j’aime le titre, les autres devraient l’aimer aussi. Et on n’a pas eu tort sur ce coup-là. Cette chanson, je la défends de tout mon coeur. Et il y a un engouement sans précédent autour de la candidature française à l’Eurovision. Je reconnais avoir réfléchi un peu avant de décider de prendre part au Concours. Ma seule interrogation était de mettre en péril mon côté de création. Je sors de «The Voice» et d’un autre projet de reprises, le public pourrait se dire qu’Amir ne sait pas exister sans une grosse structure, alors que j’ai un album. J’ai mis une condition : laisser sortir le titre comme prévu pour que le public et les médias le découvre en toute neutralité, et on annoncera ensuite que c’est le choix pour l’Eurovision.

Vous êtes hyper-favori, la pression est décuplée ?

On me parle souvent de cette pression de l’Eurovision, et je peux comprendre qu’il y a des attentes. Ce qui me vient à l’esprit quand on me dit que je suis favori, c’est «travaille dur pour montrer que tu en es capable». Il faut pouvoir délivrer la marchandise ! Ce qui me pousse à donner plus de moi-même. L’effort aussi à faire, c’est aller au-delà de ses sensations de facilité et essayer de me dire que tout le monde est là pour gagner, et tout va se juger sur une prestation live, le 14 mai. À moi de peaufiner et de perfectionner, car la concurrence est dure.

En cas de victoire, vous allez assumer la casquette ?

Evidemment. Je considère ça comme une chance incroyable. Et si en plus, ça me garantit d’avoir davantage de choses à faire dans la milieu de la musique, je suis évidemment partant.

Vous serez le 27 mai sur le «NRJ Music Tour», à l’Ancienne Belgique (Bruxelles). Qu’allez-vous proposer au public belge ?

Je chanterai des titres de mon album. C’est la grande image et le tableau général. Les Belges ne me connaissent pas encore très bien, ce sera l’occasion. Le public jeune m’a déjà un peu suivi dans «The Voice». Je vais découvrir les Belges.

La réaction du Ministre de la Francophonie contre «J’ai cherché» vous a surpris ?

Je maintiens qu’il s’agit d’une erreur de jugement. Si on veut promouvoir la francophonie à l’extérieur, et c’est le but de l’Eurovision, cette chanson qui a un titre en français et juste deux phrases dans le refrain en anglais, a permis au monde entier de comprendre la chanson et le message qu’elle contient. En terme d’exportation, c’est une stratégie brillante. Au final, c’est la chanson la plus regardée de l’Eurovision sur Youtube, et c’est le titre de l’Eurovision le plus téléchargé en Europe. C’est plutôt une victoire qu’une défaite.

Les Belges pourront voter pour vous, ce soir. Donnez-nous l’envie de le faire…

Comme on ne peut pas voter pour son propre pays, je proposerai de l’entraide entre deux pays voisins qui s’entendent bien, à part les blagues que l’on va mettre de côté… (Rires) Essayons de créer une sorte de fraternité dans les pays limitrophophes à l’Ouest. Ce serait bon d’avoir un bloc, comme en Scandinavie, dans les Blakans, etc…

Entretien depuis Stockholm : Pierre Bertinchamps

Une chanson doit convaincre les gens sur scène, même si le podium est noir avec un simple spot qui illumine l’artiste. Il y a un message et une histoire, mais aussi le comportement et le charisme de l’artiste. Je considère que tout cela devrait être suffisant. Quand on m’a fait comprendre qu’à l’Eurovision, la mise en scène était quelque chose d’important, ça m’a tracassé un peu. Je ne suis pas partisan des choses extravagantes ou grandioses. Dans mon attitude globale et dans mes choix artistiques, j’ai opté pour des choses plus simples et sans fioriture, et même sur la manière de m’habiller, d’échanger avec les gens ou d’être sur scène. Il a fallu trouver un juste milieu avec France 2…

Vous avez refusé de faire un show «à la russe» ?

Je préfère que le focus soit sur l’histoire que je raconte ou mes expressions face à la caméra. Et sans pour autant négliger l’esthétisme ou la qualité du travail, mais en sachant où sont les points importants à remarquer.

La pression de l’Eurovision est plus intense que celle de «The Voice – la plus belle voix», à l’époque ?

Le ressenti était différent pour «The Voice». J’étais là pour défendre mon projet personnel et ma carrière. J’avais le contôle et je subissais les conséquences si ça fonctionnait bien ou moins bien. Quand je viens représenter mon pays à l’Eurovision, j’ai l’impression d’avoir une responsabilité plus importante. Et je voudrais ne pas décevoir les autres. J’évite de prendre des risques et de mettre en péril ma nation qui me soutient. Je ne veux pas entâcher notre image à l’étranger. C’est en plus un concours très regardé, et je voudrais que les Français soient fiers de ce qu’ils vont voir sur scène.

C’était votre idée de faire l’Eurovision?

C’était ni mon idée, ni celle de la délégation française menée par France 2. C’est parti d’un café avec Edoardo Grassi, qui est devenu chef de la délégation française. Je lui dis que j’ai un album en finalisation. On parle Eurovision et de mon album. Edoardo écoute les titres. Mon single-phare doit sortir en décembre ou en janvier. Il me demande s’il peut proposer le titre à France 2 pour l’Eurovision. J’ai été surpris parce que je n’avais pas prévu d’intégrer l’Eurovision à ma carrière,

Le côté «casse-geule» de l’Eurovision vous faisait peur ?

Non, pas du tout. Je crois en ma chanson et en l’Eurovision. La France avait peut-être perdu l’espoir à cause des résultats des chansons envoyées dernièrement. J’ai écris «J’ai cherché» et j’y crois profondément. Donc je ne peux pas.y voir le côté «casse geule». Si j’aime le titre, les autres devraient l’aimer aussi. Et on n’a pas eu tort sur ce coup-là. Cette chanson, je la défends de tout mon coeur. Et il y a un engouement sans précédent autour de la candidature française à l’Eurovision. Je reconnais avoir réfléchi un peu avant de décider de prendre part au Concours. Ma seule interrogation était de mettre en péril mon côté de création. Je sors de «The Voice» et d’un autre projet de reprises, le public pourrait se dire qu’Amir ne sait pas exister sans une grosse structure, alors que j’ai un album. J’ai mis une condition : laisser sortir le titre comme prévu pour que le public et les médias le découvre en toute neutralité, et on annoncera ensuite que c’est le choix pour l’Eurovision.

Vous êtes hyper-favori, la pression est décuplée ?

On me parle souvent de cette pression de l’Eurovision, et je peux comprendre qu’il y a des attentes. Ce qui me vient à l’esprit quand on me dit que je suis favori, c’est «travaille dur pour montrer que tu en es capable». Il faut pouvoir délivrer la marchandise ! Ce qui me pousse à donner plus de moi-même. L’effort aussi à faire, c’est aller au-delà de ses sensations de facilité et essayer de me dire que tout le monde est là pour gagner, et tout va se juger sur une prestation live, le 14 mai. À moi de peaufiner et de perfectionner, car la concurrence est dure.

En cas de victoire, vous allez assumer la casquette ?

Evidemment. Je considère ça comme une chance incroyable. Et si en plus, ça me garantit d’avoir davantage de choses à faire dans la milieu de la musique, je suis évidemment partant.

Vous serez le 27 mai sur le «NRJ Music Tour», à l’Ancienne Belgique (Bruxelles). Qu’allez-vous proposer au public belge ?

Je chanterai des titres de mon album. C’est la grande image et le tableau général. Les Belges ne me connaissent pas encore très bien, ce sera l’occasion. Le public jeune m’a déjà un peu suivi dans «The Voice». Je vais découvrir les Belges.

La réaction du Ministre de la Francophonie contre «J’ai cherché» vous a surpris ?

Je maintiens qu’il s’agit d’une erreur de jugement. Si on veut promouvoir la francophonie à l’extérieur, et c’est le but de l’Eurovision, cette chanson qui a un titre en français et juste deux phrases dans le refrain en anglais, a permis au monde entier de comprendre la chanson et le message qu’elle contient. En terme d’exportation, c’est une stratégie brillante. Au final, c’est la chanson la plus regardée de l’Eurovision sur Youtube, et c’est le titre de l’Eurovision le plus téléchargé en Europe. C’est plutôt une victoire qu’une défaite.

Les Belges pourront voter pour vous, ce soir. Donnez-nous l’envie de le faire…

Comme on ne peut pas voter pour son propre pays, je proposerai de l’entraide entre deux pays voisins qui s’entendent bien, à part les blagues que l’on va mettre de côté… (Rires) Essayons de créer une sorte de fraternité dans les pays limitrophophes à l’Ouest. Ce serait bon d’avoir un bloc, comme en Scandinavie, dans les Blakans, etc…

Entretien depuis Stockholm : Pierre Bertinchamps

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici