Depuis ce weekend, la Belgique est accusée de plagiat pour la chanson de Blanche, «City Lights». L’introduction ressemblerait à une chanson sortie au Canada.
Le charme de l’Eurovision, c’est aussi les petits couacs qui entourent les candidats. Il n’y a pas une édition où des accusations de plagiat tentent de déstabiliser les participants. Comme l’an dernier avec Laura Tesoro (et en 2015 avec Loïc Nottet), c’est sur la Belgique que les bonnes attentions des fans sont tombées. C’est un webzine italien, vendredi dernier, qui a levé le lièvre.
«City Lights», la chanson dévoilée par la RTBF et PIAS, il y a une semaine aurait plagié «Eclats», d’Alexe Gaudreault, une chanteuse du Québec. Contactée, la maison de disques PIAS, qui s’occupe de la promotion de la chanson belge pour l’Eurovision n’a pas vraiment de commentaires à faire, si ce n’est que c’est «un pur hasard». Rappelons que «City Lights» n’a pas été écrite pour l’Eurovision, au départ. Selon des connaisseurs, 2 notes seraient litigieuses. Pas de quoi déstabiliser Blanche qui cartonne déjà sur Youtube. Son clip a été vu par plus de 875.000 internautes. Pour PIAS, c’est une première sur une si courte période (6 jours).
Le titre de Blanche
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Le titre d’Alexe Gaudereault
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L’an dernier, c’est la chanson de Laura Tesoro qui avait subi les foudres de la sphère Eurovision. Là, on reprochait à la production flamande d’avoir repris la même intro que «Another One Bites The Dust» de Queen. On pensait que le sort était jeté pour la Belgique, et finalement… non. L’Anversoise termine dans le Top 10 du Concours Eurovision, à Stockholm. Pas de quoi fouetter un chat…
Par contre, ce qui risque de faire plus de bruit, c’est la participation russe à Kiev. La Russie vient de choisir sa candidate, Ioulia Samoïlova, une chanteuse en chaise roulante (comme la concurrente polonaise, Monika Kuszynska, en 2015) qui a eu le malheur de se produire à un concert en Crimée. Un concert qui célébrait l’annexion russe de la province ukrainienne. Sur les réseaux sociaux, les Ukrainiens se sont lâchés, parlant d’une «espionne russe du Kremlin». «Si tu violes notre souveraineté, si tu chantes à un concert des occupants en Crimée, cela veut dire que tu t’exposes à une interdiction d’entrée en Ukraine», a même rappelé un député ukrainien. Coté musical, la Russie opte pour une ballade : «Flame is burning». De quoi peut-être adoucir un peu les mœurs…
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Pierre Bertinchamps