L’UER vient de dévoiler l’ordre de passage des chansons. Blanche sera sur la scène de Kiev, vers 21h30, le 9 mai prochain.
On sait maintenant à peu près tout de la participation belge au 62e Concours Eurovision de la Chanson. Ce vendredi, les organisateurs ont dévoilé l’ordre de passage des participants aux deux demi-finales (9 et 11 mai 2017).
La chanson belge «City Lights» sera dans la course à la 5e place, coincée entre celles de l’Albanie et du Monténégro. À la grosse louche, on peut prédire que Blanche sera à l’antenne, sur La Une, aux alentours de 21h30, le mardi 9 mai. Cette demi-finale sera ouverte par la Suède et se terminera, 17 chansons plus tard, par la Lettonie.
Si la Belgique passe en début d’émission, c’est un peu à cause du hasard. Un tirage au sort, en janvier dernier, lui avait assuré de faire partie des 9 premiers pays du programme. Pour le reste, c’est un choix – assez subjectif – des producteurs. Le but étant de donner un certain rythme au show et éviter une suite de ballades qui avaient tendance à endormir le public.
Bonne ou mauvaise place ? C’est un peu difficile de se prononcer. L’an dernier, il se raconte que Laura Tesoro a bénéficié de sa dernière position dans sa demi-finale à Stockholm. Le public étant plus motivé à voter pour les dernières chansons qu’il a entendues. Un argument qui n’a jamais été vérifié «scientifiquement».
Rappelons que la veille du direct, ce sont les jurés de professionnels qui votent, et l’importance de l’ordre de passage a moins d’incidence sur la note.
Blanche sera en compétition avec notamment l’Azerbaïdjan et la Grèce, pourvoyeurs de votes de leurs communautés (diasporas). Mais aussi de Chypre (qui ne peut s’empêcher aussi d’arroser largement son cousin grec), l’Australie, le Portugal, l’Islande et la Finlande. Et aucun soutien non plus de nos voisins du nord, qui se retrouvent dans la demi-finale du jeudi… L’objectif de la Belgioque, à ce stade-là, sera de décrocher sa place en finale. Les 10 meilleures chansons (sur 18) de la demi-finale seront qualifiées.
À Kiev, l’organisation de l’Eurovision est toujours enlisée dans le conflit qui oppose l’Ukraine et la Russie. À ce stade, la candidate russe n’est pas admise à entrer en Ukraine. Et la Russie n’est pas encline à revoir sa candidature pour les beaux yeux de son voisin… L’UER menace donc de sanctions si le pays hôte ne fait pas preuve d’un peu de souplesse. On en est là…
Pierre Bertinchamps