Eurovision 2019 : la France envoie Bilal Hassani à Tel Aviv

Eurovision 2019 : la France envoie Bilal Hassani à Tel Aviv
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le public de France 2 a massivement désigné la coqueluche des réseaux sociaux pour représenter la France à l’Eurovision 2019.

Après un suspense haletant dont seul Garou avait  le secret durant les trois semaines de sélection française, le public a choisi d’envoyer Bilal Hassani en Israël pour le Concours Eurovision de la chanson, en mai prochain. Et ce sont quasi exclusivement les téléspectateurs qui en sont responsables puisque ces derniers ont donné les 3/4 de sa note à Hassani. Le titre «Roi» reçoit son ticket pour l’Eurovision avec 200 points (50 du jury de professionnels/150 du télévoting).

Dans la première partie de la phase des votes, les 10 jurés internationaux avaient préféré «Tous les deux», par Seemone, une ode à son père interprétée avec une petite overdose d’émotion. Bilal Hassani n’arrivant que… 5e ! Mais le public a fait changer les choses. Au final, «Roi» remporte cette deuxième édition de «Destination Eurovision», devant Seemone, Chimène Badi («Là-Haut») et Emmanuel Moire («La Promesse»).

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Bilal Hassani avait fait énormément parler de lui durant cette campagne de sélection de l’Eurovision pour la France. Youtubeur, il avait déjà un bon fonds de votants qui le rendait favori avant même que sa chanson ne soit connue dans son intégralité. «Roi», avec comme thème la différence, raconte un peu son histoire.

Le côté face de cette sélection, c’est que pendant plusieurs semaines, le Marocain a fait l’objet de menaces homophobes sur les réseaux sociaux pour avoir annoncé son homosexualité. Il compte sans doute avoir sa revanche en mai prochain…

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L’Eurovision, c’était un rêve que Bilal Hassani va pouvoir vivre éveillé. Tout a commencé, en 2015, quand – adolescent -, il tente l’aventure de «The Voice Kids» sur TF1, avec le titre de Conchita Wurst, «Rise like a Phoenix», et remporte le talentshow junior. Revenir à Paris avec le Grand-Prix européen n’est peut-être pas un conte de fées…

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