C’est Mahmood et sa chanson «Soldi» qui a remporté les suffrages du jury belge pour la finale de l’Eurovision. En demi-finale, les professionnels avaient préféré l’Australie.
Le jury belge a rendu son verdict pour les points attribués par la Belgique au Concours Eurovision de la chanson. C’est le rappeur Mahmood, représentant de l’Italie, qui a récolté la note maximale de 12 points. Quatre jurés sur les cinq ont placé «Soldi» en haut de leur classement des 26 chansons de la soirée.
«Le Concours Eurovision est une belle grande fête de la musique, un programme populaire et fédérateur. C’est culturel à plus d’un titre, parce qu’il y a des découvertes d’univers différents et parce qu’il y a des artistes et des compositeurs qui travaillent derrière», ajoute Hakima Darhmouch. «Je pense à celui d’Eliot qui avait un vrai beau projet. Il n’a pas passé le cap des demi-finales, mais il n’empêche que c’est un chanteur qui a sa place dans le monde de la chanson, chez nous et sur la scène internationale», conclut-elle.
> Duncan Laurence – Arcade (Vainqueur 2019)
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«Chez moi, j’aurais été plus subjective», avoue Hakima Darhmouch, présidente du jury et directrice de la thématique Culture & Musique à la RTBF, «Ici, nous devons juger sur des critères précis. Il faut de l’équité pour voter en son âme et conscience. Quand on regarde un spectacle comme celui-là à la maison, il y a l’humour et la dérision qui prennent le dessus. On se lâche et on n’est pas toujours objectif. Je suis contente d’avoir tenu l’exercice jusqu’au bout. Il faut une certaine rigueur car nous sommes surveillés par un huissier pour éviter les échanges d’opinion. Notre jury a été très complémentaire et pro tout au long de la procédure.»
Un jury belge qui a fait la part belle au monde artistique et musical avec notamment la chorégraphe Joëlle Morane. «Je n’ai pas spécialement jugé les performances sur la danse et les chorégraphies, j’ai vraiment joué le jeu et c’est l’ensemble qui devait me plaire pour établir mon classement. J’ai eu quelques coups de cœur, et j’ai maintenu mes premiers choix pour la cotation finale.»
Plutôt axé sur la musique, Alex Germys a rempli son devoir de juré. «C’était assez simple, malgré les différents styles de compositions en compétition. Mon truc, c’est d’abord écarter ce qui me plaisait ou pas, ensuite le classement venait facilement.» Le producteur et compositeur se verrait bien aller à l’Eurovision. Non pas côté scène, mais côté coulisses. Alex avait d’ailleurs composé des titres pour la participation belge. «Pour faire une bon titre à l’Eurovision, il faut un projet pas trop pointu et accessible à tous.»
Pour Olivier Biron, manager d’artistes, «le vote était facile à partir du moment où les bonnes chansons et les très mauvaises se dégageaient du lot. La difficulté ensuite, c’est le nombre de candidats. Il faut retrier et donner une échelle de valeur entre les très bons. Sans oublier d’être juste par rapport à leur performance. Ces dernières années, le niveau a augmenté à l’Eurovision. C’est devenu un événement musical qui compte beaucoup plus.»
Enfin, pour Pierre Bertinchamps, journaliste média, la cohérence du jury l’a surpris. «J’avais peur qu’on puisse remarquer une nette distinction entre les personnes plutôt axées média et les jurés issus du monde artistique. Et finalement, non : le résultat global est cohérent et nos jugements sont assez proches. C’est rassurant.»
Au final, les jurys de professionnels avaient plutôt poussé le candidat suédois, John Lundvik (avec «Too Late For Love») alors que le télévoting était à l’avantage de la Norvège (KEiiNO – «Spirit in the Sky»). L’addition des deux votes donnent la victoire à Duncan Laurence pour les Pays-Bas. Un choix que les bookmakers avaient validé depuis plusieurs semaines…
«Le Concours Eurovision est une belle grande fête de la musique, un programme populaire et fédérateur. C’est culturel à plus d’un titre, parce qu’il y a des découvertes d’univers différents et parce qu’il y a des artistes et des compositeurs qui travaillent derrière», ajoute Hakima Darhmouch. «Je pense à celui d’Eliot qui avait un vrai beau projet. Il n’a pas passé le cap des demi-finales, mais il n’empêche que c’est un chanteur qui a sa place dans le monde de la chanson, chez nous et sur la scène internationale», conclut-elle.
> Duncan Laurence – Arcade (Vainqueur 2019)
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Les Pays-Bas, grands gagnants de cette édition, n’ont récolté que 6 points (moitié du classement). Les jurés étaient plus partagés. Mais le télévoting a rectifié le tir en offrant 12 points à nos voisins.
Lors de la première demi-finale, c’est l’Australie qui a mis d’accord le jury. Le groupe islandais Hatari suit avec 10 points.
«Chez moi, j’aurais été plus subjective», avoue Hakima Darhmouch, présidente du jury et directrice de la thématique Culture & Musique à la RTBF, «Ici, nous devons juger sur des critères précis. Il faut de l’équité pour voter en son âme et conscience. Quand on regarde un spectacle comme celui-là à la maison, il y a l’humour et la dérision qui prennent le dessus. On se lâche et on n’est pas toujours objectif. Je suis contente d’avoir tenu l’exercice jusqu’au bout. Il faut une certaine rigueur car nous sommes surveillés par un huissier pour éviter les échanges d’opinion. Notre jury a été très complémentaire et pro tout au long de la procédure.»
Un jury belge qui a fait la part belle au monde artistique et musical avec notamment la chorégraphe Joëlle Morane. «Je n’ai pas spécialement jugé les performances sur la danse et les chorégraphies, j’ai vraiment joué le jeu et c’est l’ensemble qui devait me plaire pour établir mon classement. J’ai eu quelques coups de cœur, et j’ai maintenu mes premiers choix pour la cotation finale.»
Plutôt axé sur la musique, Alex Germys a rempli son devoir de juré. «C’était assez simple, malgré les différents styles de compositions en compétition. Mon truc, c’est d’abord écarter ce qui me plaisait ou pas, ensuite le classement venait facilement.» Le producteur et compositeur se verrait bien aller à l’Eurovision. Non pas côté scène, mais côté coulisses. Alex avait d’ailleurs composé des titres pour la participation belge. «Pour faire une bon titre à l’Eurovision, il faut un projet pas trop pointu et accessible à tous.»
Pour Olivier Biron, manager d’artistes, «le vote était facile à partir du moment où les bonnes chansons et les très mauvaises se dégageaient du lot. La difficulté ensuite, c’est le nombre de candidats. Il faut retrier et donner une échelle de valeur entre les très bons. Sans oublier d’être juste par rapport à leur performance. Ces dernières années, le niveau a augmenté à l’Eurovision. C’est devenu un événement musical qui compte beaucoup plus.»
Enfin, pour Pierre Bertinchamps, journaliste média, la cohérence du jury l’a surpris. «J’avais peur qu’on puisse remarquer une nette distinction entre les personnes plutôt axées média et les jurés issus du monde artistique. Et finalement, non : le résultat global est cohérent et nos jugements sont assez proches. C’est rassurant.»
Au final, les jurys de professionnels avaient plutôt poussé le candidat suédois, John Lundvik (avec «Too Late For Love») alors que le télévoting était à l’avantage de la Norvège (KEiiNO – «Spirit in the Sky»). L’addition des deux votes donnent la victoire à Duncan Laurence pour les Pays-Bas. Un choix que les bookmakers avaient validé depuis plusieurs semaines…
«Le Concours Eurovision est une belle grande fête de la musique, un programme populaire et fédérateur. C’est culturel à plus d’un titre, parce qu’il y a des découvertes d’univers différents et parce qu’il y a des artistes et des compositeurs qui travaillent derrière», ajoute Hakima Darhmouch. «Je pense à celui d’Eliot qui avait un vrai beau projet. Il n’a pas passé le cap des demi-finales, mais il n’empêche que c’est un chanteur qui a sa place dans le monde de la chanson, chez nous et sur la scène internationale», conclut-elle.
> Duncan Laurence – Arcade (Vainqueur 2019)
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