Au nord du pays aussi, Blanche fait l’unanimité. Un expert de l’Eurovision nous en parle.
En Fédération Wallonie-Bruxelles, Blanche réalise un parcours sans faute. Quasi toutes les radios (publiques ou privées) diffusent «City Lights», surtout depuis que Blanche est dans les sommets de l’Ultratop.
Même en Communauté germanophone, l’engouement est palpable où la télévision publique d’Eupen (BRF) a dépêché, pour la première fois, une journaliste sur place, à Kiev. Et chez nos compatriotes du nord, comment est perçue Blanche ?
«Blanche est assez populaire en Flandre», explique Jonathan Hendrickx, journaliste pour le site Songfestival.be. «C’est très rare, pour un artiste wallon, en Flandre.» D’ailleurs, Blanche semble avoir battu Loïc Nottet en popularité ! «Loïc a du succès, maintenant, en Flandre, mais juste avant l’Eurovision, personne ne savait qui c’était.»
Jonathan le reconnaît : cette année, la VRT a joué le jeu pour promouvoir l’Eurovision. «Blanche est passée dans beaucoup de programmes de télé et de radio. Sa chanson tourne beaucoup et elle est rentrée très vite dans l’Ultratop», confie le journaliste.
Les médias flamands semblent avoir misé un peu plus sur «l’autre» candidat de la Belgique à l’Eurovision que les autres années notamment avec Roberto Bellarosa et Loïc Nottet. Un choix qui n’est pas désintéressé, surtout pour la VRT, qui doit aussi capitaliser le public avant la diffusion des shows sur son antenne. «Les années précédentes, lorsque la Belgique allait à l’Eurovision avec la RTBF, le Concours en Flandre était un peu mort», ajoute Jonathan. «La VRT tente des animations et de la promotion autour de l’événément et ça fonctionne.»
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Enfin, le blogueur ne croit pas que ce soit une question de langue où l’anglais a fédéré tout le monde derrière un artiste ou une chanson. «Stromae a du succès aussi en Flandre, et pourtant il ne chante qu’en français !», conclut-il.
Au petit jeu des pronostics, Jonathan Hendrickx mise sur une 6e ou une 7e place pour Blanche, en Finale, samedi soir. On croise les doigts…
De notre envoyé spécial à Kiev : Pierre Bertinchamps