Ce sont eux qui donnent le «la» des soirées Eurovision. Comment Jean-Louis Lahaye et Maureen Louys préparent-ils leurs commentaires ? Télépro a enquêté…
Maureen Louys et Jean-Louis Lahaye sont aux commandes du Concours Eurovision de la Chanson pour la RTBF depuis 2013, et le public en redemande. Avec ces deux-là, on est certain de passer un bon moment. «Nous sommes sur la même longueur d’ondes du début à la fin. On a nos blagues à nous, et on n’hésite pas à se chambrer», explique Maureen Louys. «Nous avons la même sensibilité dans tout ! Il n’y a pas besoin de se faire de dessins.»
Comme pour les artistes, commenter l’Eurovision, ça se prépare. Et c’est la veille du direct que tout commence. Pour aider les commentateurs, un «briefing» a lieu, le lundi sur place. Au programme : bio des artistes en lice et explications des cartes postales. Le hic pour Maureen et Jean-Louis : depuis 2012, la RTBF n’envoie plus personne sur les lieux de l’Eurovision et réalise son commentaire depuis Reyers.
Lancé en radio, sur VivaCité, le duo fonctionne toujours très bien. On l’a d’ailleurs encore vu la semaine dernière dans la spéciale Eurovision de The Voice, sur La Une. «Jean-Louis et moi, on se connaît depuis des années, on a le même genre d’humour, qu’on adhère ou pas, mais ce n’est jamais vraiment méchant. Nous sommes là pour prendre le Concours Eurovision comme il est, avec les côtés riches en culture, en look, en scénographie »
Et Maureen Louys de conclure : «Juste après une saison de « The Voice Belgique », retrouver Jean-Louis Lahaye pour l’Eurovision, c’est un peu mon dessert !»
Commenter l’Eurovision, un exercice beaucoup moins facile que ce que l’on ne le croit!
Pierre Bertinchamps
Les commentateurs peuvent déjà préparer pas mal de notes, et répéter leurs textes pour qu’ils se calent bien. «C’est beaucoup de boulot : on fait des recherches, on se renseigne, on visionne pas mal de choses avant, on pense déjà à nos textes et on les calibre bien», détaille Maureen. Bien sûr, le duo mise beaucoup sur son sens de l’improvisation. «Pour ne pas que ce soit la foire, il y a un contenu à donner.»
«On regarde l’émission la veille, mais on ne la joue pas. Chacun prend ses notes dans son coin.», précise Maureen Louys. «C’est tout simplement parce qu’on n’a pas envie de déflorer l’un ou l’autre bon mot sur un artiste ou une situation.»
Lancé en radio, sur VivaCité, le duo fonctionne toujours très bien. On l’a d’ailleurs encore vu la semaine dernière dans la spéciale Eurovision de The Voice, sur La Une. «Jean-Louis et moi, on se connaît depuis des années, on a le même genre d’humour, qu’on adhère ou pas, mais ce n’est jamais vraiment méchant. Nous sommes là pour prendre le Concours Eurovision comme il est, avec les côtés riches en culture, en look, en scénographie »
Et Maureen Louys de conclure : «Juste après une saison de « The Voice Belgique », retrouver Jean-Louis Lahaye pour l’Eurovision, c’est un peu mon dessert !»
Commenter l’Eurovision, un exercice beaucoup moins facile que ce que l’on ne le croit!
Pierre Bertinchamps
«Nous avons des indics sur place», précise l’animatrice. «Nous avons donc tout de même les infos que l’on aurait en étant là-bas. Ce n’est pas un problème pour le téléspectateur, il aura ce dont il a besoin pour suivre la soirée.» Les commentateurs ont des fiches assez chronométrées pour discuter sur les cartes postales et les décrire. Ces dernières sont d’ailleurs de plus en plus courtes…
L’autre partie du travail pour un commentateur est de suivre la répétition, la veille de chaque direct, ce qu’on appelle dans le jargon le «Jury Show». Au théâtre, on dirait la «générale». Ici, c’est aussi sur cette émission que le jury va pouvoir donner son vote. À la seconde près (il démarre aussi à 21h), c’est le même show que ce que le public verra, le lendemain à la télé, les votes en moins. Le programme n’est pas diffusé mais distribué vers chaque chaîne participante notamment pour le jury qui n’est pas non plus installé en Ukraine.
Les commentateurs peuvent déjà préparer pas mal de notes, et répéter leurs textes pour qu’ils se calent bien. «C’est beaucoup de boulot : on fait des recherches, on se renseigne, on visionne pas mal de choses avant, on pense déjà à nos textes et on les calibre bien», détaille Maureen. Bien sûr, le duo mise beaucoup sur son sens de l’improvisation. «Pour ne pas que ce soit la foire, il y a un contenu à donner.»
«On regarde l’émission la veille, mais on ne la joue pas. Chacun prend ses notes dans son coin.», précise Maureen Louys. «C’est tout simplement parce qu’on n’a pas envie de déflorer l’un ou l’autre bon mot sur un artiste ou une situation.»
Lancé en radio, sur VivaCité, le duo fonctionne toujours très bien. On l’a d’ailleurs encore vu la semaine dernière dans la spéciale Eurovision de The Voice, sur La Une. «Jean-Louis et moi, on se connaît depuis des années, on a le même genre d’humour, qu’on adhère ou pas, mais ce n’est jamais vraiment méchant. Nous sommes là pour prendre le Concours Eurovision comme il est, avec les côtés riches en culture, en look, en scénographie »
Et Maureen Louys de conclure : «Juste après une saison de « The Voice Belgique », retrouver Jean-Louis Lahaye pour l’Eurovision, c’est un peu mon dessert !»
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Pierre Bertinchamps