Ce dimanche matin, les organisateurs du festival ont dressé le bilan de la 25e édition. Spa a attiré 140.000 visiteurs en 2018.
Malgré des changements qui avaient surpris pas mal de monde, les festivaliers se sont encore pressés dans la cité thermale durant les Francofolies. Selon les organisateurs, 140.000 visiteurs (comme l’an dernier) ont assité aux concerts payants mais aussi à la trentaine répartis dans toute la ville.
Pour le Parc des Sept Heures (anciennement le Village Francofou), la fréquentation est de 25.000 festivaliers en moyenne chaque jour. Pour le nouveau plan du site des Francos (où la scène Pierre Rapsat est intégrée au parc), il a fallu revoir la copie une dizaine de fois, et passer devant le collège communal presque autant de fois. «Ce fût parfois difficile», explique Jean Steffens, administrateur des Francos. «Cette ville n’est pas prévue pour aménager un festival sur la Place Royale. En plus, on a découvert qu’il y avait un ruisseau en dessous… C’était une belle performance.» De l’aveu de l’architecte du site, «c’est une édition qui a été difficile à mettre en œuvre ! Mais on est arrivé à proposer quelque chose d’innovant et d’intéressant.»
Pour faire évoluer les Francofolies, l’organisation voulait tout sur un même site. Histoire notamment de faciliter la sécurité. Du côté des artistes aussi, on salue les changements. Calogero, avant son concert, jeudi soir, a demandé à voir toute l’étendue du festival dans le parc. Le chanteur qui adore Spa était époustouflé : «C’est beaucoup plus grand que Forest National, finalement !» Et il ajoute : «Je suis votre gars, je suis votre ambassadeur. C’est génial !» Il aurait pris son pied quelques heures plus tard sur la scène…
Du point de vue de la sécurité, la nouvelle configuration a également réussi son baptême du feu. Même si lors de certains concerts, la foule s’est amassée en très grand nombre sur l’Avenue Reine Astrid ou la Place verte, le retour des autorités policières est clair, c’est un «dix sur dix», nous précise-t-on.
Enfin, en présence d’Alda Gréoli, Ministre de la Culture, et ancienne conseillère communale spadoise, les organisateurs ont remercié le bourgmestre de Spa, Joseph Houssa pour sa collaboration et son implication dès la première édition, en 1994. Le libéral ne se présente pas à sa succession à la tête de la ville, lors des Communales d’octobre prochain
Cette 25e édition, celle aussi du changement, semble être une réussite, et pour l’édition 2019, il ne devrait pas y avoir une nouvelle révolution aux Francos ! Le public respire, les riverains un peu moins…
Pierre Bertinchamps
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici