Du 18 au 21 juillet 2019, les Francos fêteront leurs 25 ans. Des améliorations en termes d’acoustique, de cashless et même de confort sont annoncées.
L’édition 2018 des Francofolies de Spa a marqué un tournant dans l’histoire du festival : pour la première fois, tous les concerts ont été réunis sur un seul et même site. La scène principale (Pierre Rapsat) avait été déplacée de la place de l’Hôtel de Ville vers la Place Royale, à proximité du Parc de 7 Heures, où se trouvent les autres scènes.
Une «révolution» qui n’a pas bouleversé le public qui est venu tout aussi nombreux que l’année précédente (140.000 visiteurs). Et côté financier, le budget a atteint l’équilibre, malgré les importants investissements consentis pour accompagner le nouveau dispositif.
Si le bilan est globalement positif, les organisateurs n’ont malgré tout pas voulu se reposer sur leurs lauriers. «On est particulièrement heureux de cette nouvelle mouture du festival, on a eu plein d’échos positifs. Mais il faut reconnaître que tout n’était pas parfait», concède Charles Gardier, le codirecteur des Francos. «Nous avons écouté les critiques qui nous été adressées. C’est pourquoi en 2019, pour l’édition des 25 ans, nous allons encore améliorer ce qui peut l’être, pour apporter encore plus de confort au public.»
Sans surprise, les principaux aménagements concerneront la scène principale, devant l’Hôtel Radisson. En 2018, face au succès de foule, certains spectateurs des concerts de Calogero et Francis Cabrel se sont retrouvés mal placés, trop loin de leur chanteur préféré.
L’an prochain, cela n’arrivera plus. En rognant sur la zone VIP (2) et sur la rue Royale (3), ainsi qu’en consolidant une zone surplomblant un ruisseau souterrain (1, voir photo ci-dessous), ce sont 1.500 à 2.000 places qui seront récupérées face au show. Et les organisateurs promettent de ne pas vendre plus de tickets que l’an dernier : «on est plutôt dans une réflexion pour limiter le nombre d’accès», explique Charles Gardier.
La scène sera également rehaussée de 50 centimètres, pour permettre une meilleure visibilité, tandis que des bordures mal placées ont d’ores et déjà disparu.
Pour les claustrophobes, une seconde sortie du site est prévue à cet endroit, pour accéder aux commerces et activités du centre-ville.
De son côté, la scène Play Right, quelque peu excentrée, sera déplacée au sein du Parc de Sept Heures, qui reverra également ses flux. «Nous avons aussi prévu de faire fonctionner les scènes différemment afin de gagner en qualité acoustique», a ajouté Charles Gardier.
Enfin, le cashless, système de paiement des consommations via le bracelet d’accès au festival, sera amélioré avec des recharges via smartphone et une possibilité de vider complètement sa puce à la fin du festival.
Pour ce qui est de l’affiche, il faudra encore patienter : les premiers noms seront dévoilés le 21 novembre. Rendez-vous sur telepro.be pour les découvrir !
Revivez un aperçu de l’édition 2018 :