Aurélie Bronckaers

À la rentrée, dans les cours de récré, les yeux se lèveront peut-être enfin des écrans.

Aurélie Bronckaers Journaliste

Pas simple, mais libérateur : laisser les smartphones au vestiaire aidera les enfants à mieux se concentrer à l’école, tout en contribuant à réduire le cyberharcèlement. 

Il fut un temps où les enfants jouaient à la marelle ou échangeaient autour d’un jeu de cartes. Aujourd’hui, ce sont plutôt TikTok, Snapchat et Instagram qui captivent leur attention, scotchant leurs regards aux écrans. 

Mauvaise nouvelle pour certains, excellente pour d’autres : dès la rentrée 2025-2026, le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé d’interdire l’usage récréatif des smartphones et autres appareils connectés dans toutes les écoles, de la maternelle au secondaire. L’usage pédagogique, lui, restera autorisé en classe. 

Cette mesure, largement soutenue par les Belges (77 % se disent favorables selon un baromètre du Soir), vise à rééquilibrer le rapport des jeunes aux écrans. Pourtant, certains craignent que cette interdiction ne coupe les élèves d’un outil devenu indispensable, ou complique la communication entre parents et enfants. 

Quoi qu’il en soit, cette décision marque un tournant. Reste à voir si, privés de leurs smartphones, les élèves renoueront avec la marelle… ou s’ils inventeront un nouveau jeu, tout aussi addictif. 

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