Nadine Lejaer

Aïe, ouille !

Nadine Lejaer Rédactrice en chef

La violence ne se conçoit pas au féminin. Elle s’est pourtant exprimée plusieurs fois de manière spectaculaire dans l’Histoire.

En témoigne, notamment, le comportement de gardiennes de camps nazis durant la Seconde Guerre mondiale, de religieuses irlandaises qui, dans l’institution qu’elles dirigeaient entre les années 1960 à 1980, maltraitaient des bébés, enfants du péché de jeunes mères célibataires (ils sont près de 800 à avoir été enterrés sans sépulture), d’empoisonneuses célèbres…

Les femmes donnent la vie quand les hommes donnent la mort. C’est l’un des grands principes d’organisation de nos sociétés qui distribuent les rôles en fonction du sexe.

Selon certains anthropologues, toutefois, il existe des « femmes à cœur d’homme ». Ces exceptions, en déplaçant les normes, en s’appropriant le pouvoir de violence, jettent le trouble, transgressent l’ordre établi.

Est-ce la raison pour laquelle elles sont encore si peu nombreuses dans l’armée ou la police ?

Cela étant dit, quel que soit le sexe qui l’exerce, la brutalité, outil de domination, est tout le contraire d’un progrès social. Sur ce point, nous devrions être tou(te)s d’accord.

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