Il nous réveille le matin, nous accompagne aux toilettes, au travail, au lit… et parfois même à la morgue ! Le smartphone, nouveau doudou numérique, promettait de nous faire gagner du temps et de l’efficacité. Résultat ? Certains « scrollent » des heures, y passent leurs soirées au détriment de leur concentration, leurs conversations, et parfois même… leur vie.
Piétons zombies traversant les rues le nez vissé sur l’écran, conducteurs multitâches pensant qu’un texto vaut bien un pare-chocs… et bardaf, c’est l’embardée.
Nos cerveaux, eux, s’adaptent : concentration en miettes, dopamine en flux tendu, incapacité à rester seul avec soi-même plus de 30 secondes… Le silence est devenu angoissant, l’ennui, insupportable, la réflexion inexistante.
Consciente du délabrement de ses rapports sociaux et de son stress numérique, une minorité résiste, désinstalle, déconnecte, respire pour revenir à la vraie vie, aux interactions physiques et à l’empathie.
Il est temps de « réintroduire la notion de juste mesure dans son quotidien », assène la docteure en sciences de l’information Virginie Sassoon, dans votre magazine Télépro cette semaine. Oh que oui…
