Ce 1er septembre, les télévisions font leur rentrée, et le marasme économique s’y fait sentir…
2025 marque ma 17e rentrée de télé. Et cette année, le manque de moyens est criant sur tous les numéros de la télécommande…
Du côté des services publics, les nouveautés de la RTBF se comptent sur les doigts de la main et chez France Télévisions, la rentrée est plus riche, mais on a rogné sur les coûts de production d’à peu près tous les programmes pour garder un cap budgétaire.
Sur les télévisions privées, ce n’est pas l’euphorie non plus. Les rentrées publicitaires en berne depuis quelques années et la chute des audiences sonnent la fin de la récré et le glas d’une époque où la télévision dégoulinait de moyens et le montrait. Certes, RTL a son nouveau cartable bien rempli de programmes neufs grâce à son partenariat avec M6, et TF1 propose quelques cartouches, mais préfère miser sur ses valeurs sûres, celles qui attireront – de toutes façons – les annonceurs.
Même les plateformes de SVOD sont de plus en plus prudentes. Là aussi, la concurrence fait rage, et l’IPTV commence à faire des dégâts.
Les habitudes de consommation des téléspectateurs ont changé, et les offres de la télé aussi. La notion de « rentrée » est de plus en plus abstraite et devient juste une « habitude » voire un point de repère pour signifier au public que l’été est fini et que l’on reprend une activité normale.
Si on nous dit que la télévision linéaire n’est pas morte, à termes, ce moment (que j’attendais avec impatience tous les ans) de lancement de nouvelles grilles, en septembre, va disparaître. La rentrée de Chose se fera en mars, celle de Machin en janvier et celle de Bidule plutôt début novembre…
Malgré qu’elle soit très « light » : bonne rentrée (télé) à tous !