Je vous parle d’un temps, que les moins de vingt ans, ne peuvent pas connaître… Après des années d’absence, «Intervilles» a fait son grand retour sur France 2, suscitant la polémique tout en ravivant la mémoire collective d’un programme culte. Avant la finale de ce jeudi, l’heure est maintenant au bilan pour cette édition 2025.
Véritable madeleine de Proust pour plusieurs générations, ce jeu festif entre villes met à l’honneur l’esprit d’équipe, la convivialité et la bonne humeur. Dans un contexte télévisuel souvent dominé par la compétition pure et dure, ce retour sonne comme un bol d’air frais.
L’émission, connue pour ses épreuves loufoques, tente de renouer avec son esprit bon enfant tout en s’adaptant aux sensibilités contemporaines. Exit les vachettes, place à un ton plus inclusif et moderne.
Ce come-back a provoqué à la fois curiosité et scepticisme : peut-on vraiment ressusciter une télévision d’un autre temps sans tomber dans la nostalgie creuse ? Rien qu’en regardant des enfants sourirent en voyant les gamelles des candidats sur les tapis mouvants, la réponse est oui : les petits d’aujourd’hui n’ont pas connu la version d’autrefois, et c’est le présent qui compte pour eux !
À notre époque chamboulée par le streaming, «Intervilles» mise sur le lien social et le plaisir simple. Un retour sans doute pas exempt d’imperfections, mais salutaire. Il existe encore une place pour une télé populaire, joyeuse et rassembleuse !