Au Royaume-Uni, il a sa revue et un nombre incalculable de sites Internet. Là, ainsi que dans la plupart des pays anglo-saxons, le « birdwatching », l’observation des oiseaux, a une longue histoire et surtout un succès fou. Aux États-Unis, en termes de chiffre d’affaires, il serait le troisième « sport » de plein air après le golf et la marche. En Europe, ce loisir aux vertus thérapeutiques serait en train de prendre son envol. Tant mieux. Car selon l’ornithologue et écologue français Philippe J. Dubois (lire son interview dans Télépro cette semaine en pages 12 à 14), qui cite une recherche allemande, « il suffit de six minutes de chants d’oiseaux pour atténuer les pensées irrationnelles et l’anxiété pendant plusieurs heures ».
De fait, s’éveiller le matin au chant du merle, du coq ou à celui des tourterelles (pour autant que les volatiles ne vous hurlent pas dans les esgourdes à 6 heures du mat’) est un vrai bonheur. Les épier est encore plus apaisant, surtout quand ils sont parés de belles couleurs.
Alors, à vos jumelles (avec deux l) ! Collez-vous sur un banc dans le premier parc venu et prenez le temps, vous vous sentirez plus ser(e)in…
