Nadine Lejaer

Quand il faut jeter l’encre

Nadine Lejaer Rédactrice en chef

Avez-vous succombé à la tendance du détatouage ?

«Le tatouage de Monsieur représente (…) d’un côté la cueillette des olives en Basse-Provence et de l’autre, un épisode de la prise de la smalah d’Abd el-Kader par les troupes du duc d’Aumale en 1843. » Toutes ces marques gravées sur la peau n’ont pas les références d’un sketch de Francis Blanche et Pierre Dac (1957). N’empêche, elles ont, pour la plupart, un sens pour ceux qui les portent : un souvenir, le nom d’un être cher, celui d’une amoureuse… En noir ou en couleur. Auparavant signe d’appartenance à une communauté, marque de gloire ou d’infamie, le tatouage est devenu un « accessoire » comme un autre. Mais beaucoup plus difficile et coûteux à remplacer. Ainsi, les détatouages se réalisent aujourd’hui par milliers, constituant un marché au chiffre d’affaires mirobolant. Autant dire que celui qui s’est fait graver Marie-Bernadette sur le torse doit la trouver saumâtre quand ladite dame se fait la malle. Alors, avant de s’embarquer dans une galère qui pourrait être regrettable, peut-être est-il plus raisonnable de jeter l’encre…

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