Que La Une arrête la diffusion des «Feux de l’amour», cela montre la froideur de la RTBF à l’égard de bons nombres de téléspectateurs…
Ce vendredi 11 juillet, c’est une petite révolution qui se produira sur La Une : après vingt-sept ans de diffusion, «Les Feux de l’amour» disparaîtront de la grille de la première chaîne du service public… Pour découvrir la suite des Brooks, des Foster, des Chancellor, des Newman et des Abbott, c’est sur la plateforme de streaming Auvio qu’il faudra se brancher.
Si la décision peut en faire sourire certain(e)s, elle n’est absolument pas drôle pour de nombreux téléspectateurs, très attachés à ce rendez-vous habituel de la mi-journée. On pense aux personnes âgées, précarisées, isolées, démunies, pour qui ce moment de télévision à heures fixes constitue l’une des seules distractions de la journée.
La fracture numérique ? À la RTBF, ils ne connaissent visiblement pas… «Tout le monde n’a pas l’occasion de s’abonner à Auvio, qui nécessite une connexion internet, un téléviseur approprié et une inscription certes gratuite mais obligatoire», nous écrit un fidèle lecteur dépité.
Le service public belge semble scier la branche sur laquelle il est assis, d’autant que cette suppression n’a pas été décidée pour placer une «grande» nouveauté, mais bien une rediffusion d’un épisode de la série française «Ici tout commence» déjà vu la veille…
La RTBF voudrait pousser ses téléspectateurs dans les bras de TF1, qui propose le feuilleton américain du lundi au vendredi à 11h, qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Mais ça, c’est un scénario digne… des «Feux de l’amour» !