Alicia Vikander, comète suédoise, prête à être une star

Alicia Vikander, comète suédoise, prête à être une star
AFP

La brune suédoise Alicia Vikander, qui a remporté dimanche l’Oscar du meilleur second rôle féminin pour « The Danish Girl », a fait en moins d’une année son entrée au firmament hollywoodien.

Dans ce drame en costumes, elle est Gerda Wegener, une épouse loyale qui accompagne son mari Einar, peintre paysagiste et pionnier des transgenres, dans sa transformation en Lili.

Jusqu’à présent, la jeune femme de 27 ans s’imposait doucement sans vraiment attirer l’attention.

Petite et menue, les yeux bruns, elle est aux antipodes des clichés de la grande blonde suédoise aux yeux bleus et a prêté sa silhouette gracieuse à des personnages extrêmement divers.

Révélée en 2012 par deux films en costume « A Royal Affair » du Danois Nikolaj Arcel, et « Anna Karenine » du Britannique Joe Wright, elle a enchaîné ensuite les tournages, sautant d’un registre à l’autre.

On la retrouve notamment dans « Le Cinquième pouvoir » qui retrace l’épopée de WikiLeaks, ou « Le Septième fils » avec Julianne Moore.

En 2015, elle a été à l’affiche de six films dont le thriller de science-fiction « Ex Machina » où elle endosse le rôle d’un robot humanoïde. Cette interprétation lui a valu d’être nommée aux Golden Globes. Elle est aussi dans le film de Guy Ritchie « Agents très spéciaux: Code UNCLE ».

Ancienne ballerine

Fille d’une comédienne de théâtre et d’un psychiatre, Alicia Vikander est née à Göteborg (Suède) en 1988. Enfant, elle passe beaucoup de temps dans les coulisses mais se rêve danseuse étoile.

Elle intègre le prestigieux Ballet royal suédois et, à 15 ans, part seule pour Stockholm. Mais entre blessures et envies d’ailleurs, elle renonce pour devenir actrice. Elle multiplie les castings et obtient quelques rôles en Suède.

« Je ne rechigne pas devant l’effort », concède la belle à l’édition américaine de Vogue dont elle a fait la couverture en janvier.

De ses années de ballet, elle tient sa persévérance et comprend que pour vivre de son art, il faut qu’elle quitte son pays natal.

« 18 films sont produits en Suède chaque année, a-t-elle expliqué à l’hebdomadaire français L’Express. Mener une carrière dans le cinéma n’a aucun sens chez nous ».

Il lui reste à maîtriser parfaitement l’anglais, ce qu’elle fait désormais, avec une pointe d’accent britannique.

Egérie de la maroquinerie Louis Vuitton, elle ne recule pas devant la notoriété. Il y a un an à peine, elle confiait au magazine américain W avoir « beaucoup travaillé pendant des années sans le regard du public. C’était bien ».

Avant d’ajouter: « A la même période l’an prochain, je pense que les choses changeront (…). Je m’attends à être occupée ».

Elle est attendue en 2016 dans le cinquième opus de la série « Bourne ».

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