Le perchiste Renaud Lavillenie a fait mardi son entrée au musée Grévin, inaugurant son double de cire qui témoigne de la notoriété croissante du champion olympique 2012, à la poursuite d’un nouveau sacre cet été aux Jeux de Rio.
A 29 ans, le natif de Charente mais Clermontois d’adoption, fait donc son entrée dans une galerie qui, depuis plusieurs années, tente de faire la part belle aux sportifs.
Lavillenie, ou plutôt sa statue, a été placée dans la galerie des champions, non loin de Zlatan Ibrahimovic et Teddy Riner.
Elle sera visible pour le public dès mercredi 25 mai. On y voit le recordman du monde en tenue blanche de l’équipe de France, figé dans la position qui est la sienne juste au moment du planter du perche, avant l’envol.
« C’est vraiment moi, avec une de mes tenues et une de mes perches dont je ne me sers plus. Presque tout est vrai, sauf moi », a plaisanté le Français.
« Je ne pensais pas sauter si haut un jour et je ne pensais pas rentrer au Grévin, c’est extraordinaire. On ne s’entraîne pas pour y rentrer mais c’est une belle reconnaissance », a-t-il confié.
Le dernier sportif à avoir été intronisé au Grévin était le nageur Camille Lacourt, en novembre 2015. Quelques temps auparavant, c’est Zlatan Ibrahimovic qui avait été statufié.
Outre son titre olympique à Londres, Renaud Lavillenie s’est offert une place dans l’histoire de l’athlétisme en établissant un nouveau record du monde (6,16 m) en 2014, détrônant ainsi le Tsar de la perche Serguei Bubka.