Les magazines Paris-Match et Closer ont été condamnés jeudi en référé (procédure d’urgence) à Nanterre à verser 37.000 euros de dommages et intérêts à Édouard Baer et Sandrine Kiberlain à qui ils prêtaient début mars une relation amoureuse, a-t-on appris des avocats de ces derniers.
Le juge des référés du tribunal de grande instance a considéré que les atteintes à la vie privée et au droit à l’image des deux comédiens étaient « caractérisées », ont-ils précisé.
L’acteur touchera 10.000 euros de chacun des magazines « qu’il reversera à des oeuvres caritatives », a annoncé son avocate Me Delphine Meillet, qui avait réclamé 50.000 euros de dommages et intérêts à chacune des publications. L’actrice touchera 8.000 euros de Paris-Match et 9.000 de Closer, selon son avocat Me Charles Amson.
S’y ajoutent 2.000 euros au titre des frais de justice dans chacun des quatre dossiers, ainsi qu’une publication judiciaire pour Closer dans le dossier Baer.
« M. Baer soutient à bon droit que la révélation d’une relation sentimentale supposée qu’il entretiendrait avec Mme Kiberlain constitue une grave atteinte à sa vie privée », a estimé le juge des référés dans l’ordonnance Baer contre Paris-Match, qu’a consultée l’AFP.
Me Meillet, « assez satisfaite » de cette décision, a estimé que « l’atteinte à la vie privée était manifeste, que les faits soient erronés ou non, du fait de leur nature extrêmement personnelle ». Elle a ajouté que le cliché publié à la Une de Paris-Match, qui montrait M. Baer et Mme Kiberlain côte-à-côte lors d’un gala en janvier 2015, avait été « détourné de son contexte ».
A la demande de celle-ci, le conseil de Sandrine Kiberlain s’est refusé à tout commentaire.