Dans son livre «Mi vida», le chanteur Kendji Girac raconte comment il s’est «brûlé les ailes»

Kendji Girac le 1er novembre 2024 à Cannes, dans les Alpes-Maritimes

Le chanteur Kendji Girac affirme dans une autobiographie publiée cette semaine sa détermination à « profiter » de la vie et à relancer sa carrière après avoir frôlé la mort en 2024 lorsqu’il s’est blessé par balle.

« J’attends ma prochaine tournée avec impatience, celle de 2026 », déclare le chanteur à la fin de « Mi vida » (Flammarion), dans lequel il revient sur les 29 premières années de sa vie et le choc qu’a représenté sa victoire dans « The Voice » sur TF1 en 2014, alors qu’il n’avait que 17 ans.

« J’ai mis beaucoup de temps à accepter cette vie, à accepter cette place. Sans doute parce que j’ai jamais eu à la choisir (…). Il m’a fallu craindre de la perdre pour ressentir combien je l’aimais », raconte-t-il dans ce livre écrit en collaboration avec Pauline Faure.

Il revient ainsi sur sa « jeunesse heureuse » dans une communauté gitane en Dordogne, avec les tournées annuelles en caravane. « Prendre la route, c’est resté ce que je préfère, aujourd’hui encore », précise-t-il.

« Tout bascule » lorsqu’il remporte la saison 3 de « The Voice ». Le succès est fulgurant avec les titres « Color Gitano » ou « Andalouse ». Tournées et disques se succèdent, avec un total de plus de 6,5 millions d’albums vendus.

Mais saisi par « une sensation d’étouffement », Kendji Girac tombe dans les excès. « J’ai commencé à boire souvent et trop », reconnaît-il. 

Dans « Mi vida », Kendji Girac raconte cette soirée du 22 avril 2024: fortement alcoolisé, il prend un pistolet acheté à un brocanteur, en « pointe le canon » sur son cœur sans imaginer que « ça peut être dangereux » et « la balle part ». Il est hospitalisé pour une grave blessure au thorax.

Le chanteur avait initialement affirmé avoir voulu « simuler un suicide » après une dispute conjugale avant de changer sa version des faits. La procédure judiciaire a été classée sans suite.

« Non, je n’ai pas voulu mettre fin à mes jours. Le suicide est même inconcevable pour un gitan, car celui qui fait ça va direct en enfer », écrit-il dans son autobiographie.

Un an et demi après, « je me sens mieux et je suis heureux (…) J’ai encore des gens à faire sourire, à faire danser », annonce le chanteur dans un entretien publié jeudi par le quotidien Le Parisien.

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