Pharrell Williams a dédié sa chanson «Freedom» aux réfugiés qui affluent en Europe, saluant leur contribution aux Etats-Unis comme ailleurs dans le monde.
« Laissez-les entrer ! », a lancé le chanteur américain en entonnant son titre jazzy aux MTV Europe Music Awards de Milan, dimanche en Italie.
S’expliquant le lendemain à New York, Williams a affirmé qu’il ne se considérait pas comme un militant mais il a ajouté : « nous devrions utiliser nos plateformes où nous le pouvons ».
« Nous devons être ouverts. C’est une discussion difficile mais l’Amérique s’est construite avec les migrants. Nous n’aurions pas de pays » sans eux, a-t-il ajouté.
Alors qu’on lui demandait si c’était la même chose en Europe, confrontée à un afflux historique de migrants qui fuient la Syrie et d’autres pays en guerre, Williams a répondu: « absolument ».
Le chanteur, âgé de 42 ans, a longuement parlé de sa carrière lors d’un événement organisé par la radio publique américaine National Public Radio et l’université de New York.
Le clip officiel de « Freedom », sorti en juillet, montre différents endroits du monde, depuis New York jusqu’à un bidonville sur les rives du Gange.
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Williams s’est dit lundi encore surpris par le succès de son titre « Happy », une ode à la joie qui l’a fait connaître dans le monde entier, après qu’il eût été pendant des décennies l’auteur et le producteur d’autres artistes comme Madonna, Britney Spears et Snoop Dogg.
Williams a commencé à chanter en public avec le duo français Daft Punk, lauréat des Grammys 2013 pour son album « Random Access Memories ».
« En 2012, est-ce que vous me voyiez comme un artiste ? », a demandé Williams, qui se « considère encore comme un producteur ».
Williams a expliqué qu’il n’aspirait pas à devenir une plus grande star mais un producteur aussi important que Quincy Jones ou Dr. Dre.
En dépit de sa réticence à être vu comme un militant, Williams s’était déjà exprimé devant les Nations unies en faveur de la lutte contre le changement climatique.
Williams a aussi dit qu’il soutenait la candidate démocrate à la présidentielle américaine Hillary Clinton, estimant qu’il était temps qu’une femme dirige les Etats-Unis.