Natalie Portman, 44 ans, trente ans de carrière !

En mai dernier, lors d’une sortie new-yorkaise © GC Images

Son grand front et ses yeux de biche lui ont valu le surnom d’« Audrey Hepburn moderne ». Mais la star a un autre point commun avec son aînée : l’élégance du cœur. Ce dimanche soir, elle est à l’honneur sur Arte, avec le film «Jackie» à 21h, suivi du documentaire «Natalie Portman – De l’enfant star à l’actrice iconique» dès 22h35.

À 44 ans, Natalie Portman (née Hershlag, à Jérusalem en 1981) a déjà plus de trente ans de carrière au cinéma. L’actrice, réalisatrice et productrice, très tôt attirée par les arts de la scène, bouleverse son destin en se présentant au casting de « Léon », de Luc Besson, en 1993. Elle y émeut d’emblée le cinéaste, le producteur et, à la sortie du film un an après, les spectateurs du monde entier. Plus tard, le public découvre que sa jolie bouille est aussi une tête bien faite.

Se libérer de tout

Amatrice d’œuvres d’art, membre d’un club de lecture, cruciverbiste passionnée et intellectuelle féministe suivant de près le devenir de ses congénères à travers le monde, Natalie Portman ne s’est jamais contentée d’être une star. Entre deux films, elle a décroché une licence en psychologie à Harvard, montrant ainsi qu’être célèbre n’a jamais été son but premier. Sauf que la notoriété peut être mise au service des autres.

Solidaire

Elle pense toujours à la sororité, même lorsqu’on l’interroge sur sa propre vie de femme et de mère de deux enfants (Aleph et Amalia). « Si vous vous efforcez d’être une mère parfaite, une épouse parfaite, vous allez vous effondrer. Le plus important pour se sentir accomplie, heureuse, c’est le lâcher-prise », dit-elle à Vanity Fair. « Parfois, il faut se libérer de tout. Être une femme qui essaie de tout faire, c’est souvent être dépassée et ne plus avoir de temps pour soi. Il faut donc se l’octroyer. »

Un autre monde

L’héroïne oscarisée de « Black Swan » soutient aussi beaucoup d’œuvres, dont la Human Rights Foundation et l’initiative Spotlight lancée par l’Onu en partenariat avec l’Union européenne, qui s’attaque aux préjugés culturels générant inégalités, injustices et maltraitances. « Être à l’abri de la violence est un élément essentiel de la liberté des femmes », a déclaré l’actrice à la journaliste et fonctionnaire des Nations unies, Melissa Ruth Fleming. « Rien ne pourra être accompli tant qu’elles ne seront pas en sécurité dans la rue, à l’école, au travail. Ça concerne aussi les garçons en leur permettant d’avoir plus de choix quant à leur façon d’être, au-delà de la définition prescriptive de la masculinité. »

Même ses choix de carrière sont désormais guidés par ses préoccupations. Comme expliqué à Awards Radar : « Je ne travaille pas juste pour travailler, comme je le faisais avant d’être mère, car je veux que ce soit éclairant et voir mes enfants enrichis par mon travail. Je réfléchis à ce que je peux apporter à la culture, au monde que je souhaite créer pour eux ! »

Cet article est paru dans le Télépro du 4/9/2025

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