La joueuse de tennis française vit «un cauchemar» en raison d’un mystérieux virus contracté en février qui la rend «très malade» et la contraint à recourir à des «méthodes de survie», a-t-elle expliqué jeudi sur la chaine britannique ITV.
« Ma vie est devenue un cauchemar (…) Je suis en train de dépérir et je ne sais pas pourquoi », a affirmé la championne de Wimbledon 2013, très amaigrie et le visage marqué, dans l’émission « This morning ».
« Je ne m’inflige pas de souffrances à moi-même. Ce que je vis est horrible », a par ailleurs précisé la Française de 31 ans, interrogée sur des rumeurs d’anorexie. « J’ai peur pour ma vie, je crains qu’un jour mon coeur s’arrête. »
L’ancienne joueuse, exclue mardi du tournoi des légendes de Wimbledon pour « raison médicales », a expliqué avoir « attrapé un virus », que les médecins ne peuvent nommer, en février après avoir enchaîné trois longs trajets en avion entre l’Australie, l’Inde et New York.
« Au début, je pensais que c’était dû au décalage horaire mais je me sentais de plus en plus mal », a ajouté l’ancienne joueuse de tennis, qui avait pris sa retraite en août 2013, un peu plus d’un mois après avoir remporté Wimbledon. Obligée d’employer des « méthodes de survie » à cause de ce virus, l’ancienne joueuse, qui s’est reconvertie dans la mode et commente aussi des matches de tennis, a notamment dit qu’elle ne se lavait plus qu’à « l’eau minérale », qu’elle ne portait plus de bijoux et qu’elle ne pouvait manger que des légumes bio.
Mardi, Bartoli devait disputer un match de double du « tournoi des légendes » de Wimbledon aux côtés de la Britannique Anne Keothavong. Mais la Française a été remplacée par la Britannique Melanie South, sur décision des organisateurs qui se sont appuyés sur des constatations d’un médecin. « Je comprends la décision des organisateurs », a expliqué Bartoli.