La starlette de téléréalité Nabilla Benattia, convoquée le 19 mai devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour avoir poignardé à deux reprises son compagnon, comparaîtra libre bien qu’elle ait violé son contrôle judiciaire, a-t-on appris jeudi auprès du procureur de la République de Nanterre.
La jeune femme de 24 ans était convoquée mercredi au tribunal correctionnel de Nanterre par le juge des libertés et de la détention, saisi en janvier par le parquet. En se rendant en Suisse notamment en compagnie de son compagnon Thomas Vergara, elle avait en effet violé le contrôle judiciaire lui interdisant de quitter l’Hexagone et d’entrer en contact avec lui.
De cette convocation au tribunal, la starlette est ressortie libre et comparaîtra donc libre à son procès, a indiqué la procureur Catherine Denis à l’AFP, confirmant des informations de BFMTV et RTL.
La jeune femme, devenue phénomène médiatique avec son expression « Allô, non mais allô quoi ! » dans l’émission « Les Anges de la téléréalité », sera jugée pour « violences volontaires aggravées » à l’encontre de son petit ami Thomas Vergara.
Elle est soupçonnée d’avoir porté un coup de couteau au thorax à son compagnon dans la nuit du 6 au 7 novembre 2014 dans un appart’hôtel de Boulogne-Billancourt et de l’avoir blessé au dos le 8 août 2014, également par arme blanche, dans les Bouches-du-Rhône.
Pour les faits survenus à Boulogne, une information judiciaire avait été ouverte du chef de « tentative de meurtre », qualification passible de la cour d’assises, mais « l’intention homicide » n’avait finalement pas été retenue.
La brune plantureuse étant « la concubine de la victime » et s’agissant de « violences avec arme », elle sera en revanche jugée pour violences « aggravées ».
Dans un premier temps, devant les enquêteurs, Nabilla avait assuré que son compagnon s’était blessé tout seul au cours d’une violente dispute. Mais depuis, elle a reconnu à demi-mot avoir porté le coup sans le vouloir, dans les médias et dans son livre autobiographique « Trop vite » (éd. Robert Laffont), paru le mois dernier.
Mise en examen en novembre 2014, Nabilla a passé cinq semaines en détention provisoire.
Les termes de son contrôle judiciaire lui interdisaient d’entrer en contact avec son compagnon, même à travers les réseaux sociaux, et d’évoquer l’affaire dans les médias.
Mais, ces derniers mois, la starlette a pris quelques libertés avec ses obligations ce qui a conduit le parquet de Nanterre à ouvrir une enquête pour « non-respect » de ces interdictions.