Le Conseil d’Etat français a confirmé mercredi un redressement fiscal contre Johnny Hallyday et son épouse, au titre de la discothèque l’Amnesia du Cap d’Agde, gérée par le père de Laeticia.
« Monsieur et Madame Jean-Philippe Smet » avaient contesté ce redressement devant la plus haute juridiction administrative de l’Hexagone, après avoir perdu en première instance et en appel devant les juridictions administratives de Versailles en 2009 et 2011.
Les époux contestaient un redressement imposé pour les revenus de Madame en 2002 et 2003 pour des sommes perçues en tant qu’associée à 50%, avec son frère Grégory Boudou, dans une société civile immobilière, la SCI Agathe, propriétaire des murs de la discothèque.
Les services fiscaux contestaient en retour la décision de la justice administrative de ramener la pénalité infligée aux Hallyday de 150% à 100%, Bercy demandant au Conseil d’Etat de rétablir la sanction initiale, notamment pour opposition à contrôle fiscal.
Le Conseil a finalement suivi l’avis de son rapporteur public, qui avait recommandé le rejet des deux demandes.
L’Amnesia du Cap d’Agde a déjà valu des déboires fiscaux à la famille Boudou. André, le père de Laeticia, a été condamné à deux reprises pour fraudes concernant la boîte de nuit.
Johnny n’est plus fiscalement domicilié en France depuis 2007, quand son installation en Suisse avait provoqué de vifs remous en pleine campagne présidentielle. Depuis 2013, le couple Hallyday est résident fiscal aux Etats-Unis.