Amélie Mauresmo, ex-N.1 mondiale et lauréate de deux tournois du Grand Chelem, a reçu samedi la bague du prestigieux Hall of Fame samedi à Roland-Garros, peu avant la finale du simple dames opposant Serena Williams à Garbiñe Muguruza.
La Française, qui fêtera bientôt ses 37 ans (5 juillet), avait fait son entrée au Hall of Fame le 18 juillet 2015 mais elle n’avait pu se rendre à la cérémonie, à Newport (États-Unis), parce qu’elle était à l’époque enceinte de son premier enfant, un petit garçon né un mois plus tard.
L’Américain Stan Smith, deux fois titré en Grand Chelem au début des années 1970, a remis le précieux anneau à la capitaine de l’équipe de France de Fed Cup, « très fière » de bénéficier d’un « tel honneur ».
L’Américain Todd Martin, directeur du « Temple de la renommée du tennis », était également présent ainsi que d’autres anciennes gloires comme le Brésilien Gustavo Kuerten et l’Espagnole Arantxa Sanchez, qui comptent chacun trois titres à Roland-Garros.
Depuis 1954, cette institution s’évertue à préserver l’histoire du tennis, notamment en honorant ses champions.
« Quand j’ai commencé ma carrière, jamais je n’aurais imaginé pouvoir un jour faire partie de ce groupe. Avoir son nom à côté de ceux de Steffi Graf, d’Andre Agassi et de Pete Sampras, c’est dingue! Même si bien sûr, je ne peux pas comparer ma carrière à celle de ces champions », a expliqué à l’AFP Mauresmo, victorieuse de l’Open d’Australie et de Wimbledon en 2006.
Elle a aussi remporté le Masters fin 2005, la Fed Cup en 2003 et a passé 39 semaines à la tête du classement mondial entre 2004 et 2006. Avec Mary Pierce et Marion Bartoli, elle est l’une des trois Françaises à avoir été titrée en Grand Chelem dans l’ère professionnelle (depuis 1968).
Mauresmo est seulement la quatrième joueuse française à rejoindre le au Hall of Fame, après Suzanne Lenglen, Simonne Mathieu et Françoise Dürr.
« Quand on joue, on n’a jamais le temps de se retourner sur sa carrière. Le Hall of Fame permet de prendre quelques minutes et de se dire: «Tiens, j’ai fait ça, c’est quand même sympa» », a souligné Mauresmo qui tentera de guider les Bleues vers un troisième trophée en Fed Cup, les 12 et 13 novembre en finale contre la République Tchèque, sur le sol français.