Le candidat républicain à la Maison Blanche, qui fait rarement machine arrière, a enterré la hache de guerre avec une présentatrice de télévision qu’il avait précédemment insultée durant sa campagne.
Après l’avoir qualifiée de « bimbo », évoqué ses règles et multiplié les attaques sexistes, le tonitruant milliardaire s’est excusé et a adouci le ton mardi soir dans un entretien avec cette présentatrice de la chaîne Fox News, Megyn Kelly.
« Est-ce que j’ai dit cela? » demande M. Trump quand la journaliste évoque le terme de « bimbo ». « Plusieurs fois », affirme Mme Kelly. « Ouh. OK. Excusez-moi », répond le candidat républicain, qui ajoute cependant qu’il ne s’agit pas de la « pire » insulte qu’a dû subir la journaliste.
« Il ne s’agit pas de moi, il s’agit du message transmis aux jeunes filles et aux autres femmes », a répondu la présentatrice.
Donald Trump a aussi concédé qu’il avait peut-être été trop loin: « j’aurais pu faire les choses différemment à plusieurs occasions ».
Le New York Times a publié dimanche une enquête truffée de témoignages accablants de femmes ayant côtoyé le milliardaire ou ayant travaillé pour lui, qui décrivent un homme n’hésitant pas à évaluer publiquement leur apparence physique ou à les affubler de noms sexistes.
« Le mauvais New York Times a encore publié un article contre moi. Tout le monde est impressionné par la façon dont je traite les femmes, ils n’ont rien trouvé. Une blague! » a répliqué M. Trump sur Twitter.
Mais il a aussi expliqué que « quand je suis blessé, je me défends durement », se qualifiant lui-même de « boxeur qui riposte », quand la journaliste lui a demandé pourquoi tous les coups semblaient permis dans sa campagne.
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Après une longue campagne de primaires, M. Trump a écarté 16 adversaires et devrait obtenir l’investiture du parti républicain lors de sa convention en juillet.
Le conflit entre Donald Trump et Megyn Kelly, une ex-avocate devenue journaliste sur Fox News en 2004, a éclaté en août lors du premier débat républicain des primaires, qui a attiré quelque 24 millions de téléspectateurs, un record.
Outre Mme Kelly, Donald Trump suscite souvent des polémiques sur son rapport aux femmes.
Le New York Times a publié dimanche une enquête truffée de témoignages accablants de femmes ayant côtoyé le milliardaire ou ayant travaillé pour lui, qui décrivent un homme n’hésitant pas à évaluer publiquement leur apparence physique ou à les affubler de noms sexistes.
« Le mauvais New York Times a encore publié un article contre moi. Tout le monde est impressionné par la façon dont je traite les femmes, ils n’ont rien trouvé. Une blague! » a répliqué M. Trump sur Twitter.