Le staracadémicien marseillais sort son premier single, « Fou ».
Le jeune chanteur marseillais Ulysse s’associe à Noé Trystam (qui travaille aussi avec Pierre Garnier) et Alice & Moi (Alice Vanor) pour l’écriture de « Fou », déjà sur les plateformes, et qui est dans un style où on ne l’attendait pas…
On vous imaginait sur quelque chose de plus rock…
C’est un choix parce que le rock de l’époque de Jean-Louis Aubert, par exemple, marchait mieux à cette époque-là. À mon plus grand regret – pour être honnête – ça s’écoute moins. Il fallait un morceau plus pop et plus accessible.
Est-ce que vous ne reniez pas vos origines ?
Non… les influences sont toujours rock. Mais j’entends bien ce que vous voulez dire… (rires) Je savais que je voulais faire du rock, et c’est un style très peu écouté, en France. On préfère le rap ou la variété. Je me suis inspiré de l’artiste américain Post Malone qui fait du rap, mais ce n’est pas du rap « pur », il le remodélise avec des influences rock, country, etc… Je fais pareil en gardant ma base de rock. Peut-être que je ferai du rap à l’avenir ! Je garde mes origines, mais je les mets au goût du jour…
Vous êtes Marseillais… Le rap, ce serait la bonne combine ?
C’est sûr… Mais justement, à Marseille, on manque d’artistes qui font autre chose que du rap.

« Fou » parle d’une rupture, c’est votre histoire ?
Tout va bien avec ma copine… Si, c’est mon histoire, mais ça remonte à mon adolescence. Je parle d’une relation toxique qui m’a beaucoup impacté. J’ai trouvé intéressant de l’évoquer. On parle souvent des mauvais garçons, mais il y en a aussi chez les filles.
C’est facile d’écrire une chanson ?
Ça dépend du sujet, je dirais. Je suis très productif quand je ne suis pas bien dan ma tête. Les mots arrivent plus simplement quand on ne se sent pas bien. Bien sûr, quand on est bien, on peut parler du bonheur.
Comment se passe l’après Star Ac’ ?
Plutôt bien. J’avais vraiment peur que ma vie soit chamboulée et qu’on me reconnaisse tout le temps en rue. Tout va très bien, et j’en suis très heureux. Je ne suis pas Justin Bieber. On me reconnaît de temps en temps quand je me promène, et ça me va bien comme ça. J’arrive à concilier ma vie professionnelle et ma vie personnelle.
C’est ce à quoi vous vous attendiez, il y a un an ?
Au départ, je n’ai pas postulé à la « Star Academy ». C’est ma sœur qui m’a inscrit. Je suis très content de l’avoir fait. Je m’attendais un peu à l’engouement, surtout que l’année précédente, c’était phénoménal. Je suis quelqu’un d’introverti et solitaire dans la vie, la façon dont ça se passe me va très bien. J’avais un peu peur de ne plus pouvoir sortir de chez moi. C’est insensé, mais j’y ai pensé…
Vous avez des origines belges…
Ma mère est belge. Elle est née en Belgique. Ce sont mes grands-parents qui ont déménagé en France quand elle avait 16 ans. J’ai la double nationalité. Une partie de ma famille y vit toujours, j’y allais souvent quand j’étais enfant. Malheureusement quand je viens pour un concert (comme le 31/5 à l’ING Arena, NDLR), je ne sais pas y rester plus longtemps. Je ne vois que la salle de spectacle. J’ai envie de revenir visiter la Belgique. J’aime beaucoup les paysages belges, et nordiques en général, même si je suis de Marseille.
Sur la tournée, vous faites des covers ? Quel titre est votre préféré ?
Sans hésitation « U Turn (Lili) » de AaRON, que j’ai chanté sur un prime.
Interview : Pierre Bertinchamps