Bruno Guillon : « Se changer intelligemment les idées »

Bruno Guillon © Nathalie guyon - FTV
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Samedi à 21h10, « Qui restera dans la lumière ? » revient pour une deuxième saison sur France 2, avec quelques adaptations.

Marque de fabrique des divertissements du service public français : s’amuser tout en apprenant. C’est aussi le credo de l‘animateur Bruno Guillon et de son jeu de culture générale « Qui restera dans la lumière ? ». Produit par Nagui, il revient pour une deuxième session…

Quels changements ont été apportés par rapport à l’année dernière ?

Nous avons transformé les épreuves qui donnent accès aux demi-finales. Ce sont trois « parcours » qui vont du plus simple au plus combattif. Sinon, la formule ne change pas : c’est le seul jeu télé où le candidat connaît le début de l’énoncé de sa question. Ensuite, il choisit la difficulté. Avec une question simple, il a de grandes chances d’avoir la réponse, mais le gradin aussi. Il faut être stratège et se demander si ça vaut le coup d’utiliser la « facilité ».

Qu’est-ce qui fait le succès de l’émission ?

Les jeux de France 2 ont la réputation d’être populaires. Candidats et téléspectateurs savent qu’ils viennent s’amuser, mais pas que… Il y a l’ambiance en plus. Le samedi soir, ces programmes cartonnent. Le jeu télé reste une façon d’apprendre, de s’instruire, de se changer les idées intelligemment. Le public qui va venir me voir dans « Qui restera dans la lumière ? » connaît ma façon d’animer, il sait qu’elle sera bon enfant et qu’on va se marrer.

Beaucoup de jeux, beaucoup de questions… Tout ça ne tourne-t-il pas en rond ?

C’est là qu’il faut être original et proposer différents styles de questions. Celles de « Chacun son tour » (à 10.45) ne sont pas celles de « Tout le monde veut prendre sa place », à midi, et ne seront pas celles que vous entendrez le samedi en prime time. Chaque jeu est particulier.

Avec l’improvisation, qui est votre marque de fabrique…

Cette année, les candidats dans le gradin seront tous équipés de micros pour que je puisse interagir avec eux et rebondir en permanence. Je fais de la radio, c’est l’école de l’impro. J’adore ça.

« Chacun son tour » (du lundi au samedi à 10.45) vient de fêter son 1.000e numéro. Quelle est la recette de ce succès ?

C’était un pari de remplacer « Les Z‘amours » après vingt-cinq ans de présence. Mais nos scores d’audience dépassent l’entendement en égalant ceux des talk-shows de début de soirée (1,5 million de Français, ndlr). Ce n’est pas un champion qui revient tous les jours, mais trente candidats en compétition quotidienne. Il y a une empathie naturelle qui se crée. C’est la bande de copains à laquelle on peut s’identifier. Cette émission est un peu comme une sitcom…

Vous arrivez à lancer la balle dans l’un des trous du « Bijap » correspondant à un gain pour chacun des vainqueurs des duels ?

Honnêtement, ce n’est pas évident. En début de tournage, je me prends au jeu et je teste. Je peux la mettre du premier coup ou ne pas y arriver après dix essais. C’est très aléatoire…

Cet article est paru dans le Télépro du 24/4/2025

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