Du lundi au jeudi, en fin d’après-midi, David Barbet propose deux heures de bonne humeur et d’humour. Interview.
Certains y verront une version radio des « Jeux de vingt heures », d’autres un hommage au retour d’ « Intervilles ». « Pas du tout ! », sourit David Barbet. « On a annoncé le retour d’Intervilles sur France 2 au début de cette année, alors que je travaille sur ce projet pour la RTBF depuis un an. Il y aura des jeux qui vont faire penser à l’émission de la télévision, car c’est l’esprit de s’amuser avec peu de choses, mais il y aura des épreuves qui nécessitent de la réflexion ou de la logique, et où il faudra aussi se creuser le cerveau pour trouver la réponse ».
Pendant deux heures (de 16h à 18h, sur VivaCité), une bande de personnalités et d’humoristes, autour de David Barbet, va jouer à des jeux basiques de notre enfance. « Comme on faisait avec des amis ou la famille pendant les vacances », détaille l’animateur. « À la fin, on saura qui sera le « Roi du rire », et il y aura un vrai couronnement ».
Parmi les jeux « légendaires : le Ni oui ni non, le Logico, À la grosse louche, le Devine tête, ou bien le Avant/Après, autour de la connaissance musicale.
Est-ce un peu le retour des « Jeux de vingt heures » (FR3) mais à la radio ?
Je n’étais pas né mais j’en ai entendu parler… (rires) Le but est vraiment de se dire qu’on est en plein été et qu’on va passer un bon moment pendant deux heures. Le point essentiel du programme est qu’on construit une bande dans une nouvelle émission, avec pas mal de préparation pour les jeux, et dans le cadre de la pause estivale. Il n’y a pas beaucoup d’autres radios où on fait ça en Belgique. Je reconnais qu’il y a de l’audace. Ce n’est pas une émission où on fait un best of; c’est de l’inédit, du lundi au jeudi… Et le concept est 100 % belge et produit en Belgique, ce n’est pas un programme repris d’une station française.
Qui va participer ?
Il y aura Patrick Ridremont, Manon Lepomme, Vincent Taloche, Philippe Boxho, Raphaël Scaini, Zoé Brunet, Zidani… C’est une bande d’une dizaine de personnalités très éclectiques, très ouvertes, et malgré ces univers très différents, ça matche. Il n’y a pas d’entre-soi. De mon côté, je vais aider les auditeurs à participer en donnant quelques indices et pour qu’ils sachent répondre avant la bande. L’auditeur sera accompagné.
Comment a été formée cette bande ?
C’est une discussion entre moi, le producteur et VivaCité. L’idée était de savoir qui peut être sympa autour de la table. Il y a des personnalités que je connaissais déjà personnellement que j’ai convaincues de venir.

Et selon vous qui sera le meilleur joueur ?
C’est difficile à dire. Ils ont chacun une stratégie pour jouer. Ce qu’on va vite remarquer, c’est qu’ils jouent différemment les uns des autres. Il y a de la mauvaise foi chez les grands joueurs, et d’autres qui seront mauvais perdants. Je ne peux pas donner un nom, ce n’est pas possible !
Vous n’avez pas peur d’être comparé aux « Grosses têtes » de bel RTL ?
Non, parce que je ne poserai pas de question liées à l’actualité. L’idée est de jouer à des jeux (il y en aura 8 jeux par émission, NDLR). Chez Laurent Ruquier, il n’y a pas non plus de compétition entre ses sociétaires; chez nous si, puisqu’il y aura un vainqueur à la fin de chaque émission.
C’est un test pour l’été ?
À ce stade, ce n’est signé que pour l’été… On verra comment le rendez-vous sera accueilli par les auditeurs. On peut penser que c’est un programme léger pour l’été, mais je trouve qu’avoir une telle bande avec des personnalités et des noms (les Taloche, Ridremont, Zidani,…), c’est pas courant à la radio, surtout en été. La RTBF met quelque chose en place, au-delà de la « récréation ».
C’est votre un gros enjeu pour la RTBF en terme de case, avez-vous la pression ?
Je n’ai jamais de pression. (Rires) Je veux juste faire la meilleure émission possible. J’ai déjà produit « Face à la juge Gruwez », qui revient d’ailleurs, juste après « Les Fous du rires », de 18h à 19h, ce n’est pas ma première émission pour VivaCité. Je n’ai pas de stress, je le fais réellement pour rigoler, ça reste un métier-passion.
Interview : Pierre Bertinchamps
Note de la rédaction : en plus de ses activités à la radio, David Barbet collabore également avec Télépro.