Alors qu’il est sur le point d’être accepté par la grande bourgeoisie de sa ville, Rémi Blanchet(Gil Alma) perd son boulot. Comment sauver les apparences ? En s’improvisant cambrioleur…
Chaque mercredi à 21h10, France 2 diffuse deux épisodes de la nouvelle série policière « Dans de beaux draps ». Le comédien Gil Alma a pris un plaisir fou à incarner Rémi Blanchet, gentleman cambrioleur d’un genre nouveau.
Accepter le rôle de Rémi ne vous a-t-il pas mis dans de beaux draps ?
Oui, mais des draps soyeux (rire) ! Ce rôle est innovant à la télévision. Et en ce moment, on a vraiment besoin de rire !
Quel est le profil de Rémi Blanchet ?
Depuis huit mois, parce qu’il n’a pas osé avouer à sa femme qu’il avait perdu son boulot, ce cadre supérieur qui gagnait très bien sa vie est devenu un super menteur, malgré lui. Pas très courageux, gentil et généreux, ce mec est aussi un bon comédien !
Comment avez-vous trouvé vos marques pour composer, avec Eléonore Bernheim, un couple fusionnel ?
Trouver le ton juste a été un jeu d’enfant, car le scénario a été écrit avec une précision d’orfèvre par Sarah Tissandier (« Scènes de ménages ») et Fabrice De Costil (« Camping Paradis », « Tandem »…). Avec Eléonore, nous avons partagé spontanément des moments de complicité étonnants de vérité.
Est-il facile de passer du personnage hypocondriaque de César Wagner à celui du cambrioleur au grand cœur de Rémi Blanchet ?
Oui, car n’étant pas moi-même hypocondriaque, dès la fin du tournage, j’oublie César pour retrouver mon quotidien. Le rôle de Rémi m’a fait du bien : il m’a offert l’occasion de m’amuser en sortant des clous.
L’argent peut-il changer une personne ?
Oui, c’est évident, on en a d’ailleurs la preuve tous les jours, mais ce n’est pas le cas pour Béatrice et Rémi. Dans la série, ces cambriolages agissent comme un révélateur qui permet enfin à Béatrice de s’émanciper de sa mère et devenir elle-même et de raviver la flamme dans son couple.
Ne pas avoir de Rolex à 50 ans, c’est rater sa vie ?
Quelle connerie ! J’en ignore le prix, mais même si j’en avais les moyens, je ne m’achèterais jamais une montre aussi chère. Contrairement à Béatrice Blanchet, je ne suis pas du tout dans le « m’as-tu-vu ».
Comme Éléonore, rêviez-vous de vous élever socialement ?
À l’origine, mon ambition était de devenir poissonnier. À 20 ans, je ne pensais pas avoir ma situation actuelle. Pour moi, l’argent n’est pas un but en soi. Mon côté entrepreneur m’a incité à devenir producteur de mon propre spectacle, mais l’argent gagné ne me servira jamais à acheter un yacht ou une Porsche. Je préfère investir dans des panneaux solaires !