David Hallyday : le ciné dans les veines

La Belge Lubna Azabal et David Hallyday © RTBF

À l’aube d’une seconde tournée-hommage à son père, à leurs collaborations et à leur complicité, le chanteur de 59 ans semble entamer une vraie carrière d’acteur. Comme le Taulier avant lui…

« J’ai été ému, bluffé, excité », avoue David Hallyday quand Josée Dayan, grande réalisatrice de la télé, lui propose le rôle principal d’ « Ardennes », dont La Une diffuse l’épisode-pilote lundi à 20h20.

L’an passé, le chanteur avait fait une incursion dans un épisode de « Capitaine Marleau », déjà sous la houlette de Dayan. Celle-ci lui avait alors annoncé vouloir écrire une série pour lui et une belle brochettes d’acteurs dont la Belge Lubna Azabal. « Personne ne m’avait fait une telle proposition ! », poursuit David. « Ce sont des enquêtes criminelles, mais aussi des personnages qui évoluent et que l’on découvre au fur et à mesure. Je suis super content ! »

Un flambeau de plus

Bien que ce ne soit pas la première expérience de David à l’écran – il a joué dans la comédie américaine « He’s My Girl » (1987), dans « Grosse fatigue » (1994) de Michel Blanc et fait un cameo dans « Hunger Games : la révolte – Partie 2 » (2015) –, l’artiste est cette fois à l’avant-scène. Il incarne Olivier Rimbaud, mystérieux psychiatre qui aide les enquêteurs. Le récit a pour décor la Champagne-Ardenne, « une région mystérieuse et sauvage qui colle parfaitement à l’atmosphère de la série », assure le producteur Gaspard de Chavagnac.

Coïncidence ou pas, alors que David est davantage dans la lumière depuis l’an passé et le lancement de sa tournée « Requiem pour un fou », hommage à son père, il aborde le registre policier à l’écran, l’un des préférés de Johnny. On se souvient des prestations du Taulier dans « David Lansky », « Détective », « La Gamine » ou « L’Homme du train ».

À sang pour sang

Bien que David ait sa propre personnalité devant la caméra, les liens du sang sont évidents. « J’ai été bien plus influencé par mon père que je ne le pensais », confie l’artiste au Figaro. « J’ai été élevé dans le culte de la transmission, les valeurs avec lesquelles je me suis construit : ce qu’on va laisser à nos proches, les inscrire dans de bonnes traces. On m’a appris à devenir quelqu’un de bien. » Mission accomplie. Malgré les relations parfois tendues entre père et fils. Pris par le succès, Johnny a souvent été absent, mais son David lui a pardonné. « J’ai le même métier, j’ai eu des enfants, je peux le comprendre », a-t-il dit au Point. « Ce n’était pas facile pour moi, mais pour lui non plus. Je me suis mis à sa place. »

À sa place à plus d’un titre, mais sans rien usurper, ni sur scène ni devant la caméra. Et preuve que David a aussi réussi son rôle de père : il vient de défendre l’un de ses enfants, son fils Cameron (né de son union avec Alexandra Pastor), 21 ans. Celui-ci a été dépassé par l’engouement pour son charisme depuis qu’il est apparu dans le clip de la nouvelle version du hit « Sang pour sang ». « Le pauvre, il est dans tous ses états. Il n’a rien demandé ! », a déclaré son père sur RFM.

Cet article est paru dans le Télépro du 30/10/2025

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