David Kammenos : «Je ne connais pas Dr House»

David Kammenos © @François LEFEBVRE - HANOI PRODUCTIONS - MARLICE PRODUCTIONS - France Télévisions
Nicole Real Journaliste

Lundi à 20h20, La Une diffuse l’épisode pilote d’une nouvelle série médico-policière en devenir,« Vidal ».

Fidèle à la collection « Meurtres à… », David Kammenos (49 ans) incarne ici Victor Vidal, un médecin expert auprès des tribunaux qui se passionne pour les énigmes médicales. Pour prendre en charge les patients en quête de diagnostic, ce toubib atypique les reçoit dans son cabinet de consultation situé… au fond de son jardin.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de jouer ce « Dr House » français ?

Je n’ai pas la télévision, je ne connais pas la série « Dr House » dont je n’ai vu que quelques épisodes. Je ne peux donc pas faire de comparaison. Mais j’ai été touché que Vidal soit, dans son ADN, un médecin jovial car la joie est un sentiment puissant. L’idée du projet était de parler plus du soin que de la maladie. Ce qui m’a plu était de chercher à combiner légèreté et gaité. À la lecture du scénario, j’ai tout de suite pensé à mon propre médecin, un gars formidable, qui partage cette même approche de la médecine. J’avais envie de mettre en lumière l’altruisme de ces personnes souvent discrètes, mais tellement importantes dans nos vies.

Pour quelle raison est-il un médecin atypique ?

C’est le genre de docteur que j’aime car il accorde autant d’importance à l’humain qu’au diagnostic et à la thérapie. Très engagé dans son travail, il n’oublie jamais que le patient est avant tout un être humain. En outre, ce personnage, pas du tout égocentrique, est un homme créatif et intuitif, juste heureux de bien faire un boulot qu’il aime.

Quel genre d’approche médicale attendez-vous d’un médecin ?

J’attends qu’il soit investi, mais qu’il nous implique aussi dans notre guérison. Tout en me soutenant, je lui demande de me laisser prendre ma part de responsabilité dans la marche à suivre jusqu’à mon rétablissement. Pour faire du bon boulot, je pense que médecin et patient doivent travailler de concert.

Êtes-vous hypocondriaque ?

Bien sûr ! Étant un homme qui fêtera bientôt ses 50 ans, je suis forcément hypocondriaque.

Avant le tournage, avez-vous parcouru le Vidal, le fameux dictionnaire médical ?

Non, parce que je suis plus flemmard qu’hypocondriaque : je ne cherche pas à en connaître plus sur mes petits soucis.

Comment avez-vous travaillé le look de Vidal ?

On ne voulait pas du look traditionnel et convenu associé, en général, au médecin. Vidal s’amuse un peu en portant les vêtements qu’il aime, comme les chemises à fleurs.

A-t-il des défauts ?

Sa positivité permanente peut pour certains être une qualité, pour d’autres un défaut.

La partie médicale du scénario, très documentée, ne vous a-t-elle pas trop perturbé ?

C’est vrai que, parfois, on a tendance à s’inquiéter de ressentir certains symptômes écrits dans le scénario. Mais même si ce sont des cas de personnes en souffrance, on aborde toujours l’histoire de façon ludique.

Avez-vous trouvé facilement vos marques avec votre partenaire, Nama Keita ?

La partition de chacun de ces deux caractères bien trempés était bien définie dans le scénario. Et Nama Keita est une excellente actrice qui, pour avoir beaucoup joué le théâtre, connaît très bien son métier.

Êtes-vous prêt à enfiler régulièrement la chemise colorée du docteur Vidal ?

Je ne cherche pas une série récurrente, trop chronophage pour moi. L’idée serait plutôt de tourner une collection, avec un ou deux épisodes par an. Un rythme parfait qui me laisserait le temps de participer à d’autres projets.

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