Un téléfilm à découvrir ce vendredi à 20h55 sur Arte.
Jeune écrivaine berlinoise fauchée et en mal de succès, Samuela traverse une mauvaise passe : son petit ami a besoin d’air et la collection dans laquelle elle espérait être publiée va s’arrêter. La jeune femme décide alors de se réfugier à Lanzarote, accompagnée de son petit frère, pianiste surdoué en plein doute existentiel.
Mais alors qu’elle prévoyait d’y écrire au calme, la jeune femme découvre que leur père, écrivain réputé qui a déserté le foyer quinze ans plus tôt, vit dans la villa familiale. La mère de Samuela, propriétaire de la maison, qu’elle projette de vendre, débarque bientôt à son tour avec son jeune amant…
Entre règlements de comptes, silences gênés, douloureuses prises de conscience, mais aussi lueurs de complicité retrouvée, la réunion de famille va s’avérer explosive et se muer en une thérapie familiale aussi imprévue que libératrice.
Sur fond de paysages volcaniques ensoleillés et de musique espagnole, cette chronique tragi-comique d’une émancipation est portée par l’épatante Julia Windischbauer et des seconds rôles savoureux. Le premier long métrage d’Aaron Arens dégage une énergie débordante, avec des dialogues percutants et spirituels qui font voler les phrases comme de petites flèches empoisonnées. Rafraîchissant !
Cet article est paru dans le Télépro du 14/8/2025