La Belgique poursuit son parcours qualificatif pour la Coupe du Monde 2026. Au programme, deux rencontres à sa portée : au Liechtenstein, puis face au Kazakhstan à Anderlecht.
8 septembre 2020, le football international reprend après la coupure covid. Tandis que la Belgique s’impose aisément face à l’Islande (5-1) à Bruxelles, à 1.000 kilomètres de là, à Rimini, le Liechtenstein prend la mesure de Saint-Marin sur le score de 0-2. C’était il y a cinq ans, et c’est pourtant la dernière victoire en match officiel de ce micro-État coincé entre la Suisse et l’Autriche. Si le onze coaché par Konrad Fünfstück s’est encore imposé il y a un peu moins d’un an face à Hong Kong (1-0), il s’agissait d’un match amical et l’équipe est plutôt habituée au goût de la défaite comme en témoigne sa 204e place (sur 210 !) au classement Fifa.
Aisé… en théorie
Pas vraiment de quoi effrayer les Diables qui poursuivent leur route vers la Coupe du Monde 2026 qui se disputera l’été prochain aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Pour ce faire, le chemin le plus court est de remporter le Groupe J qui, en plus du Liechtenstein, comprend également le Kazakhstan, le pays de Galles et la Macédoine du Nord. Rien d’insurmontable, même si l’entame de la compétition a été quelque peu poussive en juin pour les troupes du sélectionneur Rudi Garcia. Si la Belgique s’est imposée sur le fil face aux Gallois (4-3), elle n’a pu faire mieux qu’un match nul (1-1) à Skopje et serait dès lors bien inspirée de faire le plein face aux deux nations les plus modestes du groupe.
Si, on l’a vu, le déplacement à Vaduz ne doit être, en théorie, qu’une formalité, la réception du Kazakhstan devrait amener un peu plus d’adversité. Les quatre derniers affrontements face à l’ancien État soviétique ont souri aux Diables avec autant de victoires. Mais les observateurs à la mémoire affutée se souviendront certainement de la double confrontation lors des éliminatoires pour l’Euro 2008 lors desquelles notre équipe nationale n’avait pu faire mieux que deux matches nuls, compromettant ainsi la qualification.
Sans Lukaku
Un scénario qu’on n’ose toutefois envisager en cette rentrée tant l’écart de niveau entre les deux nations semble important. Les Diables devront toutefois se passer d’un pion essentiel pour ces deux rencontres : Romelu Lukaku. Le meilleur buteur de l’histoire de la sélection s’est blessé à la cuisse gauche lors d’une rencontre d’avant-saison avec son club de Naples, où il a été rejoint par un certain Kevin De Bruyne. Il sera éloigné des terrains pour trois bons mois et manquera donc aussi les rendez-vous suivants des Diables en octobre (contre la Macédoine et au pays de Galles) et en novembre (au Kazakhstan et face au Liechtenstein). Qui reprendra son rôle à la pointe de l’attaque ? La logique voudrait que ce soit Loïs Openda, son remplaçant attitré qui l’a déjà suppléé lors de ses absences précédentes. Rudi Garcia pourrait toutefois nous réserver une surprise… Réponse jeudi soir !
Cet article est paru dans le Télépro du 28/8/2025