Pas de trêve pour les « footeux ». Alors que les championnats nationaux viennent de se terminer et que la Coupe du Monde des Clubs est en cours, place à l’Euro féminin qui se déroulera du 2 au 27 juillet.
Trois ans après la dernière édition qui s’est tenue en Angleterre, c’est en Suisse que s’affrontent les plus grandes championnes du Vieux Continent pour la quatorzième édition de cette compétition. Les seize nations prétendantes au titre ont été réparties en quatre groupes de quatre. Chacune affronte une fois les trois autres formations de sa poule. À l’issue de cette phase, les deux meilleures de chaque groupe se qualifient pour les quarts de finale.
Groupe D… de la mort
Le format laisse donc peu place à l’erreur et le constat s’applique d’autant plus dans le très relevé Groupe D de la France. Demi-finalistes en 2022, nos voisines d’outre-Quiévrain auront fort à faire pour enfin décrocher un premier titre international. Emmenées par Marie-Antoinette Katoto, Kadidiatou Diani et la nouvelle capitaine Griedge Mbock, les Françaises ont signé un parcours parfait en Ligue des Nations. Mais l’opposition est de taille puisque l’Angleterre, sacrée à domicile il y a trois ans, figure parmi les favorites à sa propre succession. Lauren James et ses coéquipières ont aussi atteint la finale du dernier Mondial et peuvent compter sur une sélectionneuse d’expérience en la personne de Sarina Wiegman. En plus de son titre décroché avec les Anglaises, cette dernière avait déjà remporté l’Euro en 2017 avec sa mère-patrie, les Pays-Bas. Des Hollandaises toujours difficiles à manœuvrer qu’on retrouve également dans ce groupe de la mort en plus du Pays de Galles, qui dispute son premier grand tournoi.
Groupe A, Norvège favorite
Dans le Groupe A, la Suisse, organisatrice, espère imiter l’Angleterre et les Pays-Bas qui ont remporté le trophée à domicile lors des deux dernières éditions. La tâche s’annonce toutefois ardue puisque jamais dans leur histoire, les Helvétiques ne sont parvenues à s’extirper de la phase de groupes. Face à elles se dresseront la Finlande, l’Islande, ainsi que la Norvège, double lauréate de l’épreuve (1987 et 1993), et sa star et capitaine Ada Hegerberg. Figure incontournable du football féminin, la Norvégienne disputera déjà, à 29 ans, son quatrième Euro.
Allemagne, Pologne, Danemark, Suède
Sacrée à huit reprises, un record, l’Allemagne fait toujours figure de morceau de choix même si son dernier sacre remonte à 2013. Les Teutonnes, qui ont terminé troisièmes des derniers JO, ont été versées dans le Groupe C tout comme la Pologne, qui dispute son premier tournoi majeur, le Danemark et la Suède, troisième de la dernière Coupe du Monde.
Nos Belges, les Red Flames
Nos Red Flames, quant à elles, ont hérité d’un coriace Groupe B, puisqu’elles affronteront notamment les grandes favorites espagnoles, victorieuses de la dernière Nations League et surtout, championnes du Monde en titre. Avec Alexia Putellas et Aitana Bonmatí en tête de proue, les Ibériques peuvent compter sur les lauréates des quatre derniers Ballons d’Or en plus d’un effectif d’une profondeur impressionnante. Elles seront probablement hors de portée. L’Italie et le Portugal, qui complètent le groupe, devraient être plus abordables. On ne retrouve guère de surprise dans la sélection d’Elisabet Gunnarsdóttir qui s’appuiera sur les habituelles Tessa Wullaert, Janice Cayman ou Kassandra Missipo. Les Belges pourront-elles atteindre les quarts comme il y a trois ans ? Début de réponse dès le 3 juillet à 18.00 au Stade de Tourbillon de Sion pour la première rencontre face à l’Italie.
Cet article est paru dans le Télépro du 26/6/2025