Hécatombe à la télé : ces chaînes qui disparaissent avec le passage à 2026

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Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Cinq chaînes disparaîtront au 12e coup de minuit, ce mercredi soir.

On ne retiendra pas 2025 comme une année faste pour les télévores. Ce mercredi soir, au 12e coup de minuit, l’offre des opérateurs va méchamment être dégraissée.

On le savait depuis plusieurs semaines, mais le coup est dur pour les cinéphiles et les amateurs de pop et de rock.

En effet, ce 1er janvier 2026, les offres des opérateurs vont se séparer des chaînes musicales de MTV. C’est déjà le cas chez Proximus, depuis le 25 décembre dernier. L’opérateur ADSL avait anticipé la fermeture de MTV Hits (FR), MTV Live HD et MTV 80’s.

Chez Orange (et VOO) et Telenet, il reste encore quelques heures pour en « profiter », (ainsi que de MTV 00’s, seulement chez Telenet).

Seule la chaîne MTV Wallonia (MTV l’Originale, en version française) va subsister, mais pour regarder une playlist musicale, il va falloir être noctambule. En journée, MTV proposera un torrent de téléréalités à destination des adolescents et des jeunes adultes. Autre solution, aller sur les réseaux sociaux regarder les clips… C’est d’ailleurs un des arguments pour le cessation de la diffusion des musicales thématiques de MTV.

Fini le ciné et les jeux vidéo

Deux autres chaînes vont disparaître cette nuit. Il s’agit de Game One, la chaîne française dédiée aux jeux vidéo, et Paramount Network, un canal cinéma qui reprenait des titres du catalogue de la Paramount.

Évidemment, ces suppressions ne sont pas des décisions de Pickx, Orange ou Telenet, mais du géant américain Paramount Global, et ce pour tous les territoires de la planète (sauf les États-Unis).

Avec cinq chaînes de perdues d’un coup, en plus de la disparition de C8 en mars dernier, nos opérateurs devraient commencer l’année 2026 par se pencher sur leurs offres télé qui s’appauvrissent de mois en mois, en Belgique. Dans un contexte où les prix des abonnements à la télévision digitale augmentent, parfois plusieurs fois sur une année, et où, par conséquent, le téléspectateur n’hésite plus à se tourner vers une IPTV illégale, moins chère et surtout beaucoup plus fournie en contenus.

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