L’humoriste du « Grand Cactus » est ambassadrice du village de Sprimont, le temps d’un été.
Après Villers-la-Ville (Brabant wallon) et Ellezelles (Hainaut), c’est Sprimont, en province de Liège, qui postule au titre de « Mon plus beau village 2025 », sur la RTBF. Pour mettre toutes les chances de son côté, la commune compte sur son ambassadrice, Isabelle Hauben, comédienne et humoriste.
Vous connaissiez déjà Sprimont ?
Oui, j’y suis allée plusieurs fois. Je connais très bien la maraîchère Marie Destiné, du Jardin du Mont Pointu, et il y a une très bonne boucherie, que je recommande aussi.
C’est important ce coup de projecteur sur les produits du terroir ?
Je suis un « rat des champs ». Il faut promouvoir les produits régionaux, et manger bien, bon et sain. Mettre les producteurs locaux en avant, c’est capital. Ils travaillent dur pour nous proposer de la qualité. Arrêtons de faire toutes nos courses au supermarché !
Quel a été votre programme ?
J’ai emprunté une locomotive à vapeur dont la restauration a duré dix-neuf ans ! Il est possible d’organiser des fêtes dans ce train d’une autre époque. Je suis passée par l’ancienne carrière de Lillé, site d’entraînement d’une école de plongée. J’avais très peur parce que je suis claustrophobe et que je ne vois rien sans mes lunettes. J’ai lâché prise et fait confiance à Pierre, le moniteur, avec qui je suis descendue à plus de 3 mètres de profondeur. Pas mal pour une première fois !
Ambassadrice dans « Mon plus beau village », est-ce une fonction difficile ?
Oui, parce que j’essaie de bien faire les choses. Et surtout de ne pas dire de bêtises. Il m’a fallu bien m’informer avant le tournage. Honnêtement, j’y ai mis tout mon cœur, et j’espère que Sprimont va gagner… J’aime beaucoup aller à la rencontre des gens.
Est-ce qu’on vous a directement associée au « Grand Cactus » ?
Il fallait rassembler les villageois pour le final, et avec la visibilité du « Cactus », oui, on m’a tout de suite reconnue. Les Sprimontois étaient très contents que je représente leur commune.
Cette reconnaissance du public, la devez-vous à la télé ?
Bien sûr. Je fais ce métier depuis plus de vingt-cinq ans. On peut vivre de son art sans être médiatisé, mais c’est vrai que le « Grand Cactus » m’a donné l’opportunité d’aller jouer là où je ne serais jamais allée. C’est un « plus » indéniable.
Quels sont vos rôles préférés ?
J’aime les personnages hauts en couleur, décalés. S’il y a un rôle de Liégeoise, il est pour moi. (rires) J’aime surtout jouer les crapules. Mais je rêverais d’incarner un personnage plus profond et touchant. Le drame ne me fait pas peur.