Le procès d’O.J. Simpson, le destin volé de Nadia Comaneci, le mariage de Mozart… Jean-Louis Lahaye raconte des petits bouts d’Histoire tous les jours, sur La Une.
Au départ, « L’Heure H » était un podcast (peut-être inspiré de l’émission éponyme de l’écrivain Franck Ferrand, en 2016 ?). Il se fait que les faits réels racontés par Jean-Louis Lahaye sont vite devenus un rendez-vous très attendu sur La Première. « C’est l’un des podcasts les plus écoutés, ajoutez à cela l’audience sur YouTube que le CIM ne mesure pas », sourit l’animateur et producteur. « La culture est mise à la disposition de tous. » Dès lundi après-midi sur La Une, en trois minutes, la capsule « L’Heure H » va vous donner envie qu’on vous raconte des histoires…
Jean-Louis Lahaye, comment les sujets sont-ils choisis ?
Pour la version télé, ce sont ceux qui nous ont le plus plu dans le catalogue du podcast. Ce sont aussi des thèmes qui ont été plébiscités sur Auvio et les plateformes de streaming. Nous les réduisons à trois minutes, tout en incitant les téléspectateurs à aller écouter le podcast dans son intégralité.
C’est très court…
ll s’agit de donner le désir d’en savoir davantage à des gens qui, a priori, ne sont pas fascinés par l’Histoire ou la culture. C’est une émission de service public, donc autant la réaliser de manière ludique et sympa. Parce qu’en fait, l’Histoire, c’est passionnant !
Pourquoi a-t-elle autant de succès ?
Pour moi, l’Histoire peut aussi divertir. Dans un monde abêti par la « culture trumpienne », le succès de « L’Heure H » rassure : il existe toujours des gens intéressés par la connaissance. Et le programme est conçu pour être consommé à sa guise. Nous avons commencé par des histoires très connues. Plus de 570 numéros plus tard, « L’Heure H » est une promesse de divertissement et d’émotions.
Et vous être un excellent conteur !
Raconter des histoires à la télé a toujours fonctionné. Je me rappelle Pierre Bellemare, juste planté devant une caméra et que tout le monde écoutait. Aujourd’hui, les techniques ont évolué et l’Histoire est racontée différemment. Mais attention : on ne la revisite pas.
Être appelé « Monsieur Histoire », ça vous énerve ?
Lorsque j’animais des émissions de divertissement, les gens savaient qu’ils allaient se marrer avec moi. Maintenant, quand je raconte une histoire, ils se disent qu’ils vont passer un bon moment. C’est génial ! J’accepte volontiers les deux étiquettes, et si celle de l’Histoire prend le dessus, tant mieux. Cela me passionne aussi, mais je continue à vouloir divertir à la télé.