Un nouveau professeur de danse débarque dans la «Star Academy», dès le samedi 18 octobre sur TF1.
Après deux saisons, Malika Benjelloun ne reprend pas le chemin de la « Star Academy » sur TF1. Cette année, c’est le chorégraphe lyonnais Jonathan Jenvrin qui va dispenser le cours de danse.
Danseur, chorégraphe et directeur artistique polyvalent, il s’impose comme une référence dans l’industrie du spectacle grâce à son expertise en danse contemporaine, commerciale et urbaine, ainsi qu’à son solide parcours sur scène et à la télévision.
Fort d’une carrière internationale, il a collaboré avec des artistes de renom comme Dua Lipa, Rihanna ou Kylie Minogue. Au château, il encouragera et accompagnera les élèves en adaptant ses cours à chaque personnalité et à chaque niveau de compétence. Chaque semaine, Jonathan confiera un tableau chanté-dansé à un élève.
Pour la petite histoire, c’est lui qui fait danser les candidates à l’élection de Miss France…
La « Star Academy » est un nouveau chalenge ?
Forcément… et j’ai hâte d’y être. J’ai cette nouvelle épreuve du tableau « chanté-dansé » où j’aurai la direction artistique. J’ai déjà tout prévu : les tableaux, les écrans, les décors… C’est une excitation de proposer, d’enseigner et de partager.
Ce ne seront pas des danseurs professionnels…
C’est ce qui est génial dans le concept : tout le monde a un petit quelque chose et c’est à moi de les faire évoluer. C’est un peu du sur-mesure. Si je suis face à quelqu’un qui sait déjà danser, évidemment, je vais être ravi; et au contraire, si j’ai devant moi un élève qui a deux pieds gauches, ce n’est pas grave, il y a d’autres options, et on va quand même pouvoir faire des tableaux qui seront spectaculaires. Il pourra trouver sa signature chorégraphique.
Comment vous êtes-vous retrouvé ici ?
Ce sont TF1 et Endemol qui m’ont contacté. Je leur ai présenté quel genre de prof je voulais être et ce que je voulais montrer à la Star Academy.
Et quel genre de professeur serez-vous ?
Je vais être un professeur à deux jambes ! (rires) La danse, quoi qu’il arrive, c’est du travail. Et j’y tiens : « c’est du travail ! ». De l’autre côté, il y aura un grand frère rassurant. J’ai travaillé avec des artistes qui sont hyper-sympas, et d’autres beaucoup moins. Vous êtes toujours plus fier d’un résultat quand il y a de la bienveillance et de la sympathie. Nous sommes toute une équipe de professeurs derrière eux, pour eux, à prendre soin d’eux. Je sais que c’est dur comme formation, mais les élèves pourront se reposer sur nous.
Vous avez demandé des conseils aux anciens professeurs ?
J’ai appelé Malika Benjelloun. Elle a été très gentille avec moi, et elle m’a donné pas mal de conseils, et j’ai apprécié. Et évidemment Kamel Ouali aussi, et il était un peu fâché que je ne l’appelle pas avant ! (rires). Il m’a aussi bien conseillé pour cette rentrée. On se connaît très bien aussi, on a l’habitude de travailler ensemble.
Comment connaissez-vous Kamel Ouali ?
Quand j’avais 12 ans, Kamel est venu donner un stage de danse à Lyon. J’y avais participé et il a été bluffé. Il est parti voir mes parents pour qu’ils me laissent monter à Paris. C’est lui qui m’a donné mes premières chances. Que ce soit pour l’assister au Paradis Latin, à l’Eurovision junior… Kamel, c’est mon papa de la danse.
Vous regardiez la « Star Academy » ?
Comment ne pas suivre la Star Ac ? Je n’étais pas un téléspectateur régulier. Parfois, je suivais de près, d’autre fois, mes activités faisaient que je regardais de loin. Quoi qu’il arrive, la Star Academy est la meilleure formation en France actuellement.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre épreuve du « chanté-dansé » ?
Ce sera un défi sous forme d’un tableau sur mesure pour chaque élève, mais à couper le souffle… Tous les professeurs vont y travailler. Par exemple, si je souhaite qu’une chanteuse soit portée, il faudra aussi qu’il y ait pas mal de sport derrière aussi pour son partenaire… L’idée est de pousser au maximum les capacités de chaque staracadémicien. Même si ce ne sont pas des danseurs, je vais trouver un moyen de leur faire faire des choses exceptionnelles.
Le sport, c’est important pour un danseur ?
C’est primordial ! Moi, ça m’aide pour le souffle, le cardio ou la tenue du corps. Si je ne me suis jamais blessé, c’est parce que j’ai toujours été rigoureux avec mes heures de sommeil, les échauffements… Tous les danseurs qui ont ces automatismes font des carrières très longues.
L’exposition médiatique d’une grosse machine comme la « Star Academy » vous fait-elle peur ?
Nous ne sommes jamais vraiment préparés… Pour l’instant, je n’ai pas envie de savoir. Je me concentre plutôt sur ce que je vais présenter durant le programme et comment je vais faire évoluer les candidats.
Vous avez de l’expérience dans la transmission de votre art ?
J’ai l’habitude de gérer des personnes qui ne sont pas encore des professionnels. J’ai travaillé sur « Miss France » où il y a trente jeunes femmes qui arrivent de partout et de tous les horizons. Elles n’ont ni conscience de l’espace, ni de leur corps, ni même la musicalité. Et j’ai trois semaines pour les former pour qu’elles fassent un prime en direct. C’est un exercice que j’adore, elles arrivent à faire des miracles en peu de temps. C’est un projet qui me tenait à cœur, mais c’est pas grave, cette année, ce sera la « Star Academy » !
Avez-vous le trac ?
Oui, mais c’est un trac positif : j’ai hâte de rentrer dans l’arène et découvrir les élèves, les voir évoluer, les chorégraphier…
Entretien : Pierre Bertinchamps