Depuis la saison dernière avec «Le Grand dossier», la journaliste propose de débattre de l’actualité sur La Trois.
Un documentaire et un débat, un lundi par mois sur La Trois : « Le Grand dossier », mené par Julie Morelle, contient tous les ingrédients du mythique « Écran témoin », qui a marqué la télévision belge pendant plus de trente ans.
Proposer du documentaire en prime time, c’est un risque ?
C’est une chance ! Le documentaire a toujours été mon format préféré. L‘offre est énorme, et pas que sur la télévision linéaire. Ce qui est important, c’est qu’il vive, au cinéma, sur une plateforme ou sur le service public. Que les gens s’informent, entendent du récit et voient de bonnes productions. Cela permet d’être empathique avec le monde et d’avancer.
Vous venez de l’info. Est-ce plus facile pour préparer le débat qui suit ?
Je suis à la rédaction de la RTBF depuis vingt-cinq ans. Dans ce genre d’exercice, l’expérience aide à cerner les enjeux et à rebondir. J’essaie de répondre aux questions que les gens se posent. Et comme je continue à être le nez dans le guidon, en quotidienne à la radio (dans « Le Monde en direct », sur La Première, ndlr), je peux sentir ce que je vais aborder en télé.
Les experts acceptent-ils facilement vos invitations ?
Les débats durent 75 minutes, avec quatre invités qui peuvent développer une pensée, même complexe sans être interrompus tout le temps. Notre objectif n’est pas le clash, mais l’explication et la proposition de points de vue différents. Je ne veux pas créer de polémiques, juste rendre public le travail des experts ou des chercheurs.
Cet article est paru dans le Télépro du 18/9/2025