«La Chauve-souris» de Johann Strauss n direct de l’Opéra royal de Wallonie

Une «Chauve-souris» un peu trouble ? C’est normal, il s’agit de la signature visuelle de la saison 2025-2026 de l’ORW... © RTBF

Un spectacle à voir ce samedi dès 20h05 sur La Trois.

Fils de Johann Strauss (dont l’Orchestre philharmonique de Vienne joue régulièrement «La Marche de Radetzky» en clôture de son concert de Nouvel-An), Johann Strauss II était considéré à Vienne comme le maître de l’opérette et le roi de la valse. Il est d’ailleurs responsable de la popularité de la valse à Vienne au XIXe siècle, notamment grâce à son œuvre la plus célèbre : «Le Beau Danube bleu».

«Die Fledermaus» («La Chauve-souris»), sa troisième opérette, est un chef-d’œuvre du genre, saluée pour sa partition et son livret. Elle aurait été composée en six semaines seulement afin d’apporter un vent de légèreté aux Viennois victimes du krach boursier de 1873. La richesse musicale de la partition, dominée par la célèbre valse d’ouverture, explique son éternelle popularité dans le répertoire.

Depuis l’Opéra royal de Wallonie, à Liège, Olivier Lepelletier-Leeds, metteur en scène au Moulin Rouge, nous emmène à Los Angeles dans les années 1980. Glamour hollywoodien, cabaret burlesque, music-hall et performances transformistes modernisent cette opérette tout en conservant son essence viennoise.

À la baguette, le chef d’orchestre Nikolas Nägele est un familier de l’œuvre, puisqu’il en a déjà dirigé plusieurs productions. Il aura sous sa direction une distribution cosmopolite, dont la soprano belge Anne-Catherine Gillet dans le rôle de Rosalinde.

Cet article est paru dans le Télépro du 18/12/2025

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