Un film à découvrir ce jeudi à 23h sur La Trois.
Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.
Italie. Giulia travaille dans l’atelier de son père et découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
Canada. Sarah, avocate, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est malade.
Trois femmes, trois continents. Si elles ne se connaissent pas, Smita, Giulia et Sarah sont liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime…
Un film de Laetitia Colombani (2023).
«La Tresse» est l’adaptation de votre roman. Comment celui-ci est-il né ?
Il est né le jour où j’ai accompagné une très proche amie dans un magasin de perruques : elle venait d’apprendre qu’elle avait un cancer et entamait une chimiothérapie. Elle a choisi une perruque naturelle en cheveux indiens. Je me suis souvenue d’un documentaire qui montrait comment des cheveux offerts par des pèlerins dans un temple indien voyageaient hors du pays et servaient de base à la confection de perruques. De là m’est venue une idée de récit sur trois continents : une Indienne qui offrait ses cheveux dans un temple, une Occidentale qui les recevait, une ouvrière travaillant ces cheveux.
Quelle est la symbolique de la chevelure ?
J’aimais ce symbole de la féminité, mais aussi celui de la résistance : la kératine est une matière très résistante. L’idée de ce cheveu à la fois très fin et solide me plaisait, car c’est aussi une métaphore de mes trois personnages…
Cet article est paru dans le Télépro du 11/12/2025