«L’Arche de Noé» : 2 questions à Valérie Lemercier

À la tête de L’Arche, Noëlle n’en mène pas large (Valérie Lemercier)

Un long métrage qui évoque la jeunesse d’aujourd’hui, à découvrir ce dimanche à 20h30 sur Tipik.

Une association accueille des jeunes LGBTQIA+ mis à la rue par leurs familles. Derrière l’apparente comédie, les excès, l’envie de s’affirmer, se cachent des vies brisées. Ici, ils ont six mois pour trouver un travail, un logement et s’accepter comme ils sont. Une course contre la montre durant laquelle Noëlle, qui dirige l’association, et Alex, qui s’y retrouve contre son gré, sont également renvoyés à leurs propres failles et s’interrogent sur leurs motivations à aider les autres…

Le premier film de Bryan Marciano. Avec Finnegan Oldfield et Valérie Lemercier.

Le long métrage évite l’apitoiement et l’écueil du film social…

Tout à fait. Si c’est gentil, cela ne m’intéresse pas. La vie n’est jamais comme ça. Les jeunes qu’on voit dans le film ne sont pas dans le remerciement ou la reconnaissance. D’ailleurs, Bryan m’a emmenée un jour à une réunion dans un centre d’accueil comme on peut retrouver dans le film et, en vrai, c’était bien plus le bazar…

C’est un premier film. Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans cette aventure ?

Le scénario m’a fait rire. Et cela confirmait mon idée première : si on ne rit pas un tout petit peu, c‘est dommage. J’ai apprécié la fougue de Bryan, sa conviction. Il était habité par son sujet. Cela m’a suffi. Et pourtant, je savais que ce ne serait pas un tournage comme les autres…

Cet article est paru dans le Télépro du 2-10-2025

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