Dans la série « Surface », librement inspirée du roman éponyme d’Olivier Norek, Laura Smet (41 ans) incarne une capitaine de police défigurée. La série est à voir sur RTL tvi ce mardi soir à 21 h 20.
Après avoir été blessée au cours d’une dangereuse intervention, Noémie Chastain, alias Laura Smet, est forcée de passer sa convalescence dans un petit commissariat d’Occitanie. L’enquête sur une disparition l’oblige alors à remuer le passé…
Avez-vous lu le roman ?
Le réalisateur m’avait recommandé de ne le lire qu’après le tournage. Une demande judicieuse, parce que dans le livre, le personnage m’a paru plus dur et j’aurais peut-être eu tendance à le rendre plus sombre.
Qui est Noémie ?
C’est un animal blessé qui n’a plus foi ni en elle ni en la nature humaine. Cette jeune femme, profondément déçue par nombre de gens, ressuscite lorsqu’elle fait équipe avec des personnes compréhensives et attachantes. Tout d’un coup, on ne voit plus sa cicatrice, mais juste ses talents de super flic.
Avez-vous ressenti une certaine appréhension à jouer une femme défigurée ?
Si j’étais mannequin, cela m’aurait peut-être rebutée. En tant qu’actrice, j’adore me transformer et changer de look. Pour mon premier rôle au cinéma, je n’avais pas hésité à me raser la tête. Je n’aime pas me métamorphoser sans raison. Je pense que Noémie fait du bien à ces femmes balafrées qui ont la phobie de sortir dans la rue parce qu’on ne parle jamais d’elles. Pourtant, nous avons tous des cicatrices intérieures.
Et pour les scènes de plongée sous-marine ?
En lisant le scénario, j’ai effectivement eu un peu peur parce que je pensais qu’on tournerait réellement en milieu naturel. Je bloquais à l’idée de nager avec des poissons et autres bestioles marines. En vacances, j’avais croisé un requin qui m’avait vraiment fait flipper. Apprendre que le tournage se déroulait dans une piscine m’a rassurée. Savoir que l’eau était à 30 °C m’a carrément soulagée !
Comment avez-vous été initiée à cette discipline ?
Un coach très cadré, calme et centré, m’a donné confiance en moi. Avec lui, avant de plonger, j’ai pratiqué des exercices de concentration, de méditation active. Bizarrement, durant toute la durée du tournage, les scènes sous l’eau ont été les moments où je me suis sentie le plus cool. Sous l’eau, on perd la notion du temps car, pour éviter le moindre pépin, on doit rester très concentré.
Quel souvenir gardez-vous de ce tournage ?
Finalement, tourner dans ce studio complètement fou, équipé d’une immense piscine dans laquelle on peut déclencher des vagues énormes, était un vrai kif. J’ai d’autant plus apprécié qu’il se situe en Belgique, un pays que j’adore !