Un film à découvrir ce lundi à 21h10 sur France 3.
Franck, ferrailleur, et Meriem ont cinq enfants, un sixième en route et de sérieux problèmes d’argent. Julien et Anna sont avocats et n’arrivent pas à devenir parents. Le premier long métrage de Léopold Legrand – avec Sara Giraudeau, Benjamin Lavernhe, Judith Chemla et Damien Bonnard – raconte l’histoire d’un impensable arrangement…
Pourquoi le roman d’Alain Jaspard, «Pleurer des rivières», vous a-t-il touché ?
J’ai perdu ma mère à l’âge de 6 ans et mon père s’est remarié avec une femme qui m’a adopté devant la loi. J’ai grandi avec une double figure maternelle. L’histoire de ces deux femmes réunies autour d’un seul et même enfant m’a donc intrigué. En refermant le roman, j’étais très ému par les trajectoires de Meriem et Anna. La filiation, la maternité, l’abandon sont des thématiques auxquelles je suis très sensible.
Vous ne portez aucun jugement sur vos personnages…
Non. Rester à leur hauteur et celle de leurs problématiques a été le mot d’ordre de ma mise en scène. Le film est traversé par des questions relatives à la loi et à la morale, mais c’est la question de l’intime que je voulais traiter. Franck et Meriem décident de confier leur sixième enfant, qu’ils n’ont pas les moyens d’accueillir, à Julien et Anna, qui n’arrivent pas à en avoir. J’ai essayé de raconter leurs secrets, leurs doutes, leurs espoirs, sans être dans le discours ni le jugement.
Cet article est paru dans le Télépro du 18/9/2025
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