«L’École est à nous» : 2 questions à Jean-Pierre Darroussin

Un face-à-face tendu (Sarah Suco et Jean-Pierre Darroussin) © Julien PANIÈ - 2021 - Mandarin & Compagnie / UGC Images / Orange Studio / France 3 Cinéma

Un film à découvrir ce lundi à 21h10 sur France 3.

Virginie Thévenot, une prof de maths un peu spéciale, profite d’une grève générale dans son collège pour tenter une expérience hors du commun avec un groupe d’élèves : leur laisser faire ce qu’ils veulent… Une comédie d’Alexandre Castagnetti, avec Sarah Suco et Jean-Pierre Darroussin (le proviseur).

Êtes-vous sensible à la question de l’éducation ?

Oui, ne serait-ce que parce que je suis père de deux filles qui ont fait des études et d’un petit garçon de 11 ans, qui est en primaire. Je côtoie donc tous les jours des directeurs, des institutrices, et j’ai des amis professeurs avec lesquels j’échange beaucoup. La question de l’éducation est essentielle à la construction d’une société. L’introduction à la culture est une des bases de la civilisation et du vivre-ensemble.

Comment serait votre école idéale ?

Elle serait construite autour d’un terrain de football ! Je pense que les infrastructures sportives doivent prendre plus de place que les classes, et que les possibilités de courir doivent être plus nombreuses. Il faudrait prévoir des espaces plus vastes et aérés dans les villes pour créer des écoles et des maisons de retraite, des lieux qui s’écartent du monde de la productivité. L’école est l’apprentissage de la pensée et, pour faire naître le spirituel, il faut beaucoup plus d’espace que ces classes fermées.

Cet article est paru dans le Télépro du 16/10/2025

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